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14/01/2024

Expo "Bérurier Noir" à la BNF

"Même pas mort !
Les archives
de Bérurier Noir"

Du 27 février au 8 avril 2024
BNF François-Mitterrand

Avec une exposition consacrée à Bérurier Noir (1983-1989), groupe phare de la scène musicale des années 1980, la BnF met à l’honneur les premières archives du mouvement punk français à entrer dans les fonds d’une institution publique grâce au don de deux membres du groupe, Fanfan (François Guillemot) et mastO (Thomas Heuer).

À travers une centaine de pièces, carnets de notes, photographies, vidéos, accessoires de scène, affiches, fanzines…, illustrant le parcours de ce groupe de musique engagé, se battant pour son indépendance, cette exposition propose de revenir sur la création de la scène rock alternatif en France. Ces archives seront accessibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, à partir du printemps 2024. 

Influencés par la vague punk qui déferle en France à la fin des années 1970, Fanfan et Loran fondent Bérurier Noir en 1983 dans les squats du XXe arrondissement. En marge de l’industrie musicale, les membres du groupe prennent en main l’ensemble de la chaîne de production ainsi que l’identité visuelle de Bérurier Noir. Le groupe est remarqué pour ses concerts proches de la performance et du spectacle. Grimés de masques de théâtre chinois, de nez de cochon et autres masques à gaz présentés dans le cadre de cette exposition, ils déploient sur scène tout un univers singulier où se mêlent un joyeux « troupeau d’rock » composé d’acrobates, choristes et cracheurs de feu, restitué grâce aux nombreuses photographies et vidéos d’époque.

L’ambiance festive déployée sur scène ne masque pas la gravité des sujets abordés, reflets des préoccupations de la jeunesse d’alors. Le groupe incite ses auditeurs à une certaine prise de conscience, comme en témoignent les affiches de concerts contre le racisme et les violences policières, ou les disques de soutien à des causes diverses (opération Sampan en faveur des boat people par exemple). Il encourage la jeunesse à bâtir une société fondée sur de nouvelles valeurs libertaires, égalitaires et solidaires.

L’exposition invite le spectateur à découvrir comment les membres de Bérurier Noir, armés simplement de ciseaux et de tubes de colle, de masques et de nez rouges, de sons de guitares saturés, d’huile de coude, recourent à la provocation, à l’insoumission autant qu’à la solidarité, et luttent contre les modèles dominants pour proposer une autre voie qui transforme la violence ambiante en énergie créatrice, résumée par la maxime bérurière : « Tant qu’il y a du noir y’a de l’espoir ! »

> La page de l'exposition BNF Bérurier Noir.

15/03/2021

Commune de Paris 1871, le retour

Pour le 150e anniversaire des événements de la Commune de Paris (18 mars-28 mai 1871), plusieurs événements auront lieu à Paris et en région (et dans certains pays limitrophes, Belgique et Allemagne) entre aujourd'hui et fin juin.

Pour se tenir au courant (agendas...), voire participer,
quelques sites web ou pages Facebook :

> Faisonsvivrelacommune.org
(site du collectif Faisons vivre la Commune, créé pour la commémoration de 2021)

> Commune1871.org
> Commune150ans.fr
(sites de l'association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871)

> Nouslacommune.fr/lexposition
(l'exposition en extérieur de silhouettes grandeur nature de communard.e.s, à Paris)

> Quefaire.paris.fr/communedeparis
(programme Ville de Paris)

> Printemps1871.wordpress.com
(balades et circuits communards à Paris)

> Facebook.com/groups/260951063994532
(groupe FB public Commune de Paris - 1871)

> Facebook.com/AssociationdesAmiesetAmis
delaCommunedeParis1871

(groupe FB public de l’association Amies et Amis de la Commune de Paris 1871)

Nous reviendrons dans de prochains messages sur cette commémoration...

26/11/2019

Expo-vente solidaire


La CNT organise le samedi 30 novembre de 14h à 19h et le dimanche 1er décembre de 10h à 19h au 33, rue des Vignoles, à Paris 20e (M° Avron ou Buzenval), une exposition-vente solidaire artisanale et artistique. Au menu : peinture, céramique, sacs, bijoux, travail du verre, mosaïque, photos, affiches, bijoux... et animation musicale.

24/11/2019

Fénéon, à l'avant-garde toujours



Expo "Félix Fénéon (1861-1944) -
Les temps nouveaux : de Seurat à Matisse"
Jusqu'au 27 janvier 2020 
Musée de l'Orangerie, place de la Concorde - Jardin des Tuileries 75001 Paris. 

Présentation : « Aucune exposition n’a encore rendu hommage à Félix Fénéon (1861-1944), acteur majeur de la scène artistique de la fin du XIXe siècle et du tournant du XXe siècle. L’exposition montrera les différentes facettes de ce personnage singulier, au physique de quaker et à l’humour pince-sans-rire, qui sut concilier carrière de fonctionnaire modèle, engagement artistique et convictions anarchistes. Chroniqueur, rédacteur à la Revue Blanche, critique d’art, éditeur - il publia Les Illuminations de Rimbaud -, galeriste, Fénéon fut également un collectionneur exceptionnel qui réunit un nombre important de chefs d’œuvre, comprenant un ensemble de sculptures africaines et océaniennes. Soutien inconditionnel du néo-impressionnisme, découvreur de Seurat, défendant le fauvisme, le futurisme, Matisse, le rôle de Fénéon sur la scène artistique du début du XXe siècle fut déterminant. L’exposition réunit un ensemble exceptionnel de peintures et dessins de Seurat, Signac, Degas, Bonnard, Modigliani, Matisse, Derain, Severini, Balla, etc., des pièces africaines et océaniennes ainsi que des documents et archives. »

Cycle "Anarchie et cinéma" à l'Auditorium du musée
« À la fin du XIXe siècle, les idées libertaires se propagent et gagnent les milieux artistiques. Le jeune cinéma ne tarde pas à porter lui aussi cette séduisante conception de la société. À l’occasion de l’exposition Félix Fénéon, anarchiste engagé dès 1886, le musée de l’Orangerie s’interroge sur la manière dont le cinéma a véhiculé ces idées nouvelles à travers une sélection de films de fictions tournés, pour certains, du vivant de Fénéon et d’oeuvres plus récentes préludant ou accompagnant les événements de mai 1968. »
• "Week-end" (J.-L. Godard). Mercredi 4 décembre 2019, 12h.
• "La Nouvelle Babylone" (G. Kozintsev et L. Trauberg). Mercredi 18 décembre 2019, 12h.
• "L’An 01" (J. Doillon, A. Resnais et J.Rouch). Samedi 11 janvier 2020, 15h.

> Lire l'article de "Beaux Arts" sur l'expo Fénéon.
> L'émission de France Culture.
> La bio militante par le Maitron.

18/09/2018

Festival America

Du 20 au 23 septembre, à Vincennes (94)
Expositions, projections, débats avec des délégué.e.s autochtones des Amériques 
Dans le cadre des célébrations de ses 40 ans de solidarité avec les peuples autochtones des Amériques, le CSIA-Nitassinan participera et sera partenaire de la 9e édition du Festival America.

EXPOSITIONS
• "La Résistance est l’Existence / ReZistance is Existence"
L'exposition rassemble des œuvres d’artistes amérindiens et chicanos (peintures, dessins, photographies, sculptures, affiches) nées de la lutte contre la construction de l’oléoduc Dakota Access Pipeline (DAPL) par Energy Transfer Partners dans la réserve sioux de Standing Rock (Dakota du Nord). Suspendue par Barack Obama, celle-ci a finalement été relancée et achevée après l’investiture de Donald Trump en janvier 2017.
Articulée autour de trois axes, « L’Union fait la Force », « Protéger le Sacré » et « Ouvrir la Voix », l’exposition présente des œuvres qui promeuvent plus largement des revendications écologiques et politiques visant à conserver dans le sol les énergies fossiles et à lutter contre l’ensemble des projets extractifs qui conduisent à la destruction de l’écosystème et ont des conséquences, en premier lieu, sur les communautés autochtones.
Jusqu'au 23 septembre. Galerie Artedomus, 74, rue de Montreuil, Vincennes.

"Standing Rock", par le photographe Zen Lefort
Autour de l’Hôtel de Ville de Vincennes.

DÉBATS EN PRÉSENCE D'INVITÉS AMÉRINDIENS
• "Canada, Premières Nations #1 : Une histoire douloureuse"
Samedi 22 septembre, de 14 à 15h.
"Canada, Premières Nations #2 : Le renouveau"
Samedi 22 septembre, de 18 à 19h30.
"Le Canada et l’environnement"
Dimanche 23 septembre, de 12 à 13h. 
Cœur de ville - Auditorium Jean-Pierre Miquel,
98, rue de Fontenay, Vincennes.

PROJECTION DU FILM "BLACK INDIANS"
Documentaire de Jo Béranger, Hugues Poulain et Edith Patrouilleau
(En salles le 31 octobre)
Avant-première le 22 septembre, de 11 à 13h.
Espace Sorano - Théâtre,
16, rue Charles Pathé, Vincennes.



Les BLACK INDIANS... ce sont des habitants des quartiers de la Nouvelle-Orléans, noirs américains qui se regroupent en tribus, fabriquent de superbes costumes, et défilent dans les rues tels des anges africains déguisés en indiens de rêve en affirmant à la face du monde la fierté, la beauté, et l'humanité de leurs communautés.

Le film rend hommage aux esprits indiens de la terre d'Amérique comme le font les Big Chiefs des tribus que nous suivons tout au long du film. Musical et dansé, joyeux, Black Indians nous fait remonter jusqu’aux racines du call and response, forme musicale qui est la dernière tradition vivante de la culture africaine et l’une des sources du jazz…

> EN SAVOIR PLUS sur le programme proposé par CSIA-Nitassina.
> Programme complet du Festival America.

02/06/2018

Kupka, l'anar qui révolutionna la peinture

Jusqu'au 30 juillet, le Grand Palais, à Paris, présente une grande et belle exposition rétrospective intitulée "Kupka, pionnier de l'abstraction". Elle retrace le parcours artistique de František Kupka (Bohème 1871- Hauts-de-Seine 1957), « ses débuts marqués par le symbolisme et son évolution progressive vers l’abstraction dont il sera l’un des pionniers ».

L'Assiette au Beurre Religions
L'Ephéméride anarchiste nous rappelle que Kupka « collabore à la célèbre revue satirique anarchisante L'Assiette au Beurre, y réalisant trois numéros – L'Argent (11 janvier 1904), Religions (7 mai 1904), La Paix (20 août 1904) –, mais aussi aux Temps Nouveaux, de Jean Grave (qu'il soutiendra également en faisant des dons aux tombolas de 1908 et 1912), à La Cravache, au Rire, au Cri de Paris, ainsi qu’à des revues anarchistes tchèques. (...) En 1909, il dessine la couverture pour la réédition de la brochure (n°37) sur Le Salariat, de Pierre Kropotkine. Il aurait préparé des illustrations pour La Grande Révolution, de Kropotkine, mais le projet ne se réalisa pas et les dessins n’ont pas été retrouvés. En 1909, il était en correspondance avec Francisco Ferrer pour donner des illustrations à une série de brochures de l'Escuela Moderna. (...) »

L'Assiette au Beurre
Le CIRA de Marseille précise en 2002 que « Kupka n'est pas un anarchiste militant mais sa participation à ces périodiques montre qu'il avait un intérêt certain pour les idées libertaires. Il collabore à treize numéros de L'Assiette au Beurre entre 1901 et 1907.
Kupka critique une société inégalitaire asservie à l'argent. Il s'en prend aux guerres coloniales et aux fureurs nationalistes. Il dénonce l'abrutissement dû à tous les fanatismes religieux. Il n'épargne aucun dogme. Ses attaques sont dirigées aussi bien contre les monothéismes que contre les paganismes ou les "sagesses" orientales. En 1904, Kupka semble s'être éloigné de ses idées mystiques antérieures. Ses dessins de L'Assiette au Beurre sont beaux et percutants. Il quitte L'Assiette au Beurre à l'arrivée d'un nouveau propriétaire. A son sujet, il écrit : "(Il ne) veut que des dessins qui ne troublent pas la digestion de ses lecteurs. Je suis trop révolutionnaire".

Pour Malato
Kupka

Les Temps nouveaux sera illustré à partir de juillet 1904. Jean Grave demande un dessin d'actualité chaque semaine à ses amis artistes (Luce, Signac, Angrand, Delannoy, Van Dongen, Jossot…). Les rapports de Kupka avec Grave resteront formels et occasionnels. Entre 1905 et 1912, Kupka réalise une lithographie, six dessins et des illustrations pour « Le Coin des enfants ».
L'Homme et la Terre
Kupka est aussi l'illustrateur du dernier livre d'Elisée Reclus (1830-1905), L'Homme et la Terre. Il a réalisé ce travail entre 1904 et 1906. Les deux hommes s'appréciaient mutuellement mais on ignore s'ils ont pu collaborer de façon étroite. Avant d'illustrer le livre, Kupka en avait entièrement pris connaissance. On peut y voir plus d'une centaine de dessins : en-têtes, culs-de-lampe et frontispices. Ses dessins sont d'esprit symboliste. De grandes illustrations présentent les civilisations humaines à travers les millénaires. Il y montre entre autres les oppositions entre le progrès et l'obscurantisme. La nudité très présente symbolise la pureté, l'innocence retrouvée des origines. A un ami poète, il écrivait en avril 1905 : "Ce que j'aurais de mieux à faire serait d'aller éduquer les masses avec un homme comme le vieux Reclus, laisser tomber ce lyrisme stupide qui, bon an mal an, envoie des toiles à des expositions snob". »

Reclus

L'expo du Grand Palais présente plusieurs planches de L'Homme et la Terre ainsi que des dessins tirés de L'Assiette au Beurre et des Temps nouveaux.



> La radio tchèque en langue française a aussi évoqué l'engagement anarchiste de Kupka (écouter et lire l'interview).

30/05/2018

Le Chiapas fait des petits à Paris

mexique
Du 1er juin au 28 juillet • Paris
"Un mundo donde quepan muchos mundos"
Exposition de peintures zapatistes du Chiapas


« Les peintures présentées ont été réalisées par des paysans mayas-tseltals de l’une des cinq régions zapatistes, celle de Morelia, qui, sans nullement se considérer comme des artistes, ont activement participé au compArte. Peindre constitue pour eux une pratique humble qui n’est guère dissociée d’autres activités productives comme le tissage ou la broderie des vêtements traditionnels, dans les riches motifs desquels se cachent les "yeux des ancêtres". Mais il ne s’agit pas moins d’une pratique importante, intimement attachée à ce qui fait pour eux le sens de leur vie, la lutte pour faire croître leur liberté, c’est-à-dire pour défendre et déployer des formes de vie qu’ils éprouvent comme leur. »

Galerie Salle principale, 28, rue de Thionville, Paris 19e (Mo Ourcq).
Mercredi > vendredi : 14 - 19 h - Samedi : 11 h - 19 h.
Vernissage : jeudi 31 mai, de 18 à 21 h.
Le 20 juin à 19 h : rencontre-discussion autour des peintures et de l’expérience zapatiste.

11/11/2017

Free Zehra Dogan!



Vu sur zehradogan.net :
turquie
 Zehra Doğan est née en 1989 à Diyarbakır. Elle est diplômée de l’université de Dicle, comme professeur de dessin, et elle est une des fondatrices de JINHA, la première agence d’information de femmes. Pendant que les affrontements se poursuivaient en Irak et en Syrie, elle s’y est rendue en tant que journaliste. Elle fut l’une des premières journalistes qui ont interviewé les femmes yézidies qui se sont libérées de Daesh dans la Syrie du Nord.

Lors des affrontements entre l’armée turque et le PKK dans le Sud-Est de la Turquie, elle s’y est rendue pour couvrir les événements dans les villes comme Cizre, Nusaybin, où se déroulaient les confrontations les plus intenses. Zehra a été arrêtée en juillet 2016, le lendemain du jour où elle a quitté Nusaybin. Elle est restée en prison pendant 5 mois et a été libérée sous contrôle judiciaire, à sa première audience en décembre.

Son procès s’est terminé en mars 2017, et Zehra, accusée de “propagande pour organisation terroriste” pour un dessin et pour une information qu’elle avait relayée a été condamnée à une peine de prison de 2 ans, 9 mois et 22 jours. La Cour d’appel a confirmé sa peine en juillet 2017 et renvoyé Zehra en prison.

Zehra ne peut être libérée que grâce à votre soutien et la pression de l’opinion publique. Son dossier a été reporté vers le Tribunal constitutionnel. Mais, depuis le coup d’Etat raté du 15 juillet, le Tribunal constitutionnel regorgeant de requêtes, sans la pression de l’opinion publique, le traitement du dossier peut être reporté pendant des années.
> Pour en savoir plus.

22/10/2016

Nouveaux regards sur le Front populaire


1936

« Promenade dans l'exposition "1936 : nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire" au musée de l'histoire vivante de Montreuil (jusqu'au 31 décembre), en compagnie d'Éric Lafon, un de ses commissaires.
En ce 80e anniversaire, retour sur une mémoire visuelle du Front populaire : congés payés, occupations d'usines et réformes, 14 juillet et poings levés, guerre d'Espagne, question coloniale ou droit de vote des femmes, sport populaire et jeunesse.»

16/09/2016

Femmes artistes : la revanche ?

17/05/2016

Plus de 400 œuvres exposées

"1936, le Front populaire en photographie" 
Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris

« Du 19 mai au 23 juillet, à l’occasion du 80e anniversaire du Front populaire, l'exposition "1936, Le Front populaire en photographie" fait revivre l'histoire politique et sociale au travers des clichés des photographes majeurs de l'époque.
À 20 ou 30 ans, munis de leur appareil photo, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Chim, Robert Doisneau, ou encore Willy Ronis, alors jeunes et inconnus, saisissent le Paris des années trente pour illustrer journaux et magazines. En 1936, avec le Front populaire et le mouvement de grèves le plus important jamais connu en France, cette nouvelle génération prend son essor. Elle sillonne la capitale et capte ces moments historiques, profitant de l’opportunité de la demande croissante de la presse magazine en plein développement.
Ces photographes indépendants ne sont pas seuls sur le terrain. Dans Paris, capitale de la photographie, fleurissent les agences photo : AGIP, Harlingue, Henri Manuel, Keystone, Lapi… Elles couvrent l'actualité pour les journaux et magazines et rendent compte des événements de la rue, lieu d'expression politique et syndical, au même titre que de l'occupation des usines par les grévistes.

fred stein
Dans un parcours chronologique, l'exposition chemine à travers le contexte politique, économique, social et culturel des années 1934-1935, et se focalise sur la victoire électorale du Front populaire, les grèves sur le tas et l'enthousiasme que procurent les acquis sociaux du printemps et de l'été 1936 : les vacances à la mer, la vie au grand air, les sorties... Viennent ensuite les années 1936-1939 marquées par un contexte conflictuel en Europe, entre tragédie espagnole et amorce de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 400 œuvres sont proposées au fil de cette exposition. »
Du 19 mai au 23 juillet, 
salle Saint-Jean,  Hôtel de Ville, 
5, rue Lobau (Paris 4e). 
Du lundi au samedi, 10h-18h30. 
Entrée libre et gratuite.

06/05/2016

Montreuil • Jusqu'au 31 décembre

1936 : nouvelles images, nouveaux regards 
sur le Front populaire
Montreuil
« Parler du Front populaire, c’est revenir sur les grèves, les congés payés, l’unité des gauches, son programme et les réformes sociales et culturelles adoptées. (...) Des milliers de photographies, dont celles de Capa, de Seymour dit Chim, de Cartier-Bresson, de Kertész, de Ronis, sans oublier celles de femmes photographes comme Gerda Taro, Gisèle Freund ou Nora Dumas, saisissent les mouvements des corps autant que les soubresauts politiques et sociaux. Toutes et tous ont nourri la mémoire visuelle du Front populaire, faite d’images, d’affiches, de drapeaux, d’insignes, de cortèges de manifestations, de grèves sur le tas, de tenues militantes, de casquettes, d’enfants portés sur les épaules, de visages de joies, mais aussi dès lors que l’on pense à l’Espagne, de fusils, là aussi d’insignes et de drapeaux, mais de morts et de bombardements. Cette exposition présentera les clichés, pour certains inédits, de Marcel Cerf, France Demay et Pierre Jamet, trois artistes représentatifs de leur époque. »
Musée de l'Histoire vivante, Parc Montreau, 31, bd Théophile Sueur - 93100 Montreuil
Ouvert le mercredi / jeudi / vendredi – de 14h à 17h
Samedi / dimanche – de 14h à 17h30. Fermé en août.

Dans le cadre du 80e anniversaire du Front populaire, le musée de l’Histoire vivante organise une grande collecte d’objets, documents, photographies sur cette période. Les traces de cette histoire, le musée propose de les conserver et de les faire passer du rang de souvenirs personnels au statut de témoins d’une histoire collective. N’hésitez pas à le contacter si vous souhaitez lui confier la conservation et la valorisation de vos objets.

09/04/2016

Jusqu'au 30 avril


Exposition "CHIAPAS"
Insurrection zapatiste au Mexique, 1995-2013
Photographies de Mat Jacob
Jusqu'au 30 avril.
Galerie Fait & Cause (58, rue Quincampoix, Paris 4e).
Du mardi au samedi de 13h30 à 18h30.


« Quand, en 1994, le monde découvre le soulèvement des indiens du Chiapas, un des états les plus pauvres du Mexique, peu réalisent que c’est d’une nouvelle et durable forme de lutte, rapidement devenue un emblème du mouvement altermondialiste, dont témoigne l’objectif de Mat Jacob. Distingué par un prix World Press Photo, ce travail poursuivi pendant plus de vingt années documente avec empathie et exactitude la formidable épopée d’une révolte qui se veut non-violente et qui prône l’autogestion et la solidarité des communautés autonomes plutôt que l’accès au pouvoir formel.

Culturel autant que politique le mouvement zapatiste, impulsé par le fameux et énigmatique sous-commandant Marcos, bénéficie durablement d’une popularité nationale et d’une reconnaissance internationale qui signent son influence. C’est au plus juste que les photographies de Mat Jacob disent la dignité et la détermination de ces hommes et ces femmes qui écrivent une nouvelle page de la longue et captivante histoire des luttes de libération. » Benoît Rivero (Actes Sud)


« ... Les Zapatistes font la démonstration qu‘il est possible de commencer à construire dès maintenant un autre monde, fondé sur le respect de la singularité des territoires et de la multiplicité des modes de vie, et s‘écartant des normes de la société de la marchandise, de l‘individualisme compétitif et du productivisme compulsif qui détruit la planète. Ils montrent que la construction du commun et de la vie bonne pour tous et toutes, ne passe pas nécessairement par le modèle de l‘État.

Malgré d‘extrêmes difficultés, les hommes et les femmes zapatistes ont fait le choix de la liberté. Ils élaborent eux-mêmes leur manière de se gouverner. Ils défendent et fortifient les formes de vie qu‘ils ressentent comme leurs. Ils décident effectivement de leurs propres vies. C‘est cet air de liberté – et de dignité – que l‘on respire en terres zapatistes. C‘est ce par quoi cette expérience, aussi fragile et singulière soit-elle, nous touche et nous regarde. »
Jérôme Baschet, auteur de La Rébellion zapatiste. 
Insurrection indienne et résistance planétaire

> La page Facebook de la galerie Fait & Cause.
> Album photo Chiapas de Mat Jacob dans Libé.
> Les pages Mat Jacob sur le site Tendance Floue.

Mat Jacob




Actes Sud a fait paraître en novembre 2015 "Chiapas, insurrection zapatiste au Mexique" de Mat Jacob et Jérôme Baschet (collection Photo Poche Histoire). 144 pages, 13 euros.

07/03/2016

Quand la pub a dragué les râleurs

Exposition "De la caricature à l'affiche, 1850-1918"
« Le début du siècle voit s’éteindre ou se retirer de la scène, Toulouse Lautrec, Chéret, Mucha. L’absence de leurs images crée un sentiment de vide d’autant plus fort qu’elles étaient omniprésentes sur les murs de la ville. Un vide qui a laissé s’installer l’idée que l’art de l’affiche est resté moribond jusqu’en 1918. C’était mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période. Les annonceurs d’alors repèrent leur trait acerbe, leur maîtrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent les premières théories publicitaires. Ces dessinateurs prennent le relais et renouvellent le genre en profondeur. Parmi eux Jossot, Sem, Barrère, Guillaume, Gus Bofa, Roubille, ou Cappiello. Réalisée à partir des collections du musée, l’exposition retrace ce moment de l’histoire de l’affiche intimement lié à l’histoire de la presse, aux contextes politiques et économiques depuis 1850. »
Les Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, Paris 1er.
Jusqu'au 4 septembre. (Extraits du catalogue)

06/03/2016

Expo "Internationales graphiques" à Paris

BDIC
Collections d’affiches politiques, 1970-1990 
« Avec près de 170 pièces réunies pour la première fois, l’exposition dresse un panorama de la production foisonnante d’affiches politiques et culturelles au cours de deux décennies, qui constituent une période faste pour l’affiche en tant que moyen d’expression des engagements politiques.

Les années 1970-1990 sont marquées par de grandes mobilisations internationales : contre la guerre du Vietnam, contre les dictatures latino-américaines ou l’apartheid, pour le pacifisme… C’est aussi le moment de l’affirmation de luttes sociales, auxquelles succèderont un certain désengagement, puis d’autres mobilisations où l’affiche cède le pas au Web.

Nombreux sont les graphistes qui investissent l’affiche au service de ces causes et choisissent de mettre en accord pratiques professionnelles et engagements militants. Certains optent pour un fonctionnement en collectif, beaucoup refusent de travailler pour la publicité et revendiquent de choisir leurs commanditaires. Syndicats, partis politiques, municipalités, ONG, associations et institutions culturelles font appel à leurs services pour produire des affiches qui affirment une prise de position sur le monde.

S’appuyant sur des collections d’affiches exceptionnelles (BDIC et International Institute of Social History– IISH, Amsterdam), qui donnent à voir une histoire des engagements et des grandes luttes de l’époque par le prisme de la création graphique, Internationales graphiques met en parallèle le travail de graphistes européens et américains, tout particulièrement en Pologne, à Cuba, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en France.

Quels héritages revendique-t-on et quelles formations suit-on ? Comment engagement rime-t-il avec invention formelle ? Quelles circulations s’établissent au fil de ces mobilisations ? Quelles relations se nouent entre les graphistes et leurs commanditaires, dans un registre qui est surtout celui de la commande publique et associative ?

Une perspective résolument internationale apporte un éclairage inédit et stimulant sur les pratiques de la création graphique pour une période, celles des années 1970-1990, moins explorée mais tout aussi féconde que la décennie 1960, dévoilant des correspondances artistiques, des engagements communs et peut-être des « internationales », qui ont contribué à façonner notre relation à la politique et notre regard sur ses manifestations. »
Hôtel national des Invalides, 
cour d’honneur, 
129, rue de Grenelle, Paris 7e.
Jusqu'au 29 mai. Pour en savoir plus.

21/02/2016

L'art est politique

Une œuvre oubliée, signée Gérard Fromanger et Jean-Luc Godard,
réalisée en plein mai 68, intitulée « Film-tract n°1968 ».


27/10/2015

Le Musée de l'Homme et le climat


LE MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE ET LE MUSÉE DE L'HOMME SE FONT L'ÉCHO DES ENJEUX DE LA 21E CONFÉRENCE CLIMAT (COP 21) AVEC DES RENCONTRES, CONFÉRENCES, EXPOSITIONS ET DÉBATS.
> Le programme.

19/10/2015

"Les figures mythiques du soulèvement" à Montreuil


Jusqu'au 31 octobre • Montreuil
Expo LA CALLE (la rue)
Paolo Gasparini
+ Les figures mythiques du soulèvement
Festival, cycle films-débats, spectacles

« L'exposition La Calle (la rue) est composée d'une sélection de photos de Paolo Gasparini réalisées de 1960 à nos jours. Le fil conducteur, c'est la rue comme chaîne de mémoire. Un espace fait de sédiments et de strates où se trament histoires collectives et individuelles. L'exposition nous conduit au Mexique à Tijuana, au Chiapas, à São Paulo, à Caracas et dans les villes européennes, Paris, Berlin et aux États-Unis à Los Angeles ou à New York. L'univers thématique de Paolo Gasparini est lié au genre de l'essai structuré par des photos prises en direct. Dans un second temps, le photographe juxtapose et associe les images dans une dialectique qui pointe une lecture a posteriori. »

Dans l’exposition, le photographe fait dialoguer deux mondes : un pris dans la perspective du dupliqué et de la copie dans les métropoles européennes ; l’autre sans les filtres du reflet dans les villes et villages d’Amérique latine. En combinant les rues des deux mondes, le discours visuel de Paolo Gasparini souligne et systématise une vision d’auteur sur des espaces différents liés par les signes et les codes de la modernité.

Dans le cas des rues de l’Amérique latine, Gasparini montre où vit, dort, mange, travaille et meurt la grande majorité des latino-américains (« Ceux d’en haut et ceux d’en bas »), sur le seuil de la modernité. Ici, les rues sont couronnées par des annonces ou des affiches ; se constituent l’espace privé des marginaux, mais aussi l’espace de la fête ou de la protestation.

Des villes européennes, l’artiste expose des routes viables, avec des images publicitaires et des slogans, où les piétons flous ou en mouvement sont réfractés et multipliés dans les surfaces translucides de vitrines. Ici, la rue est métaphore du voyage ou des routes : un espace multiculturel, multiethnique et liminaire.

L’ensemble des images représente un important corpus de travail qui rend visible les préoccupations éthiques et morales de l’auteur, qui, en un demi-siècle, a documenté, enregistré et témoigné comment « mal vivent » les dépossédés dans les centres urbains et les banlieues du continent américain. L’exposition La Calle (la rue) sera composée de 100 images. Des audiovisuels seront présentés en parallèle de rencontres et discussions sur le travail de (et avec) Paolo Gasparini et la pratique photographique en Amérique latine.

Parallèlement, sera interrogé le rapport extrêmement fort qui s'est tissé entre l'Amérique latine et l'Europe autour d'un thème : les figures mythiques du soulèvement.
Accueillir les photos de Paolo Gasparini à La Parole errante à la Maison de l'arbre d'Armand Gatti, c'est  aussi essayer de saisir comment les hommes et les femmes engagé(e)s dans des luttes d'émancipation de l'Amérique latine sont devenues en Europe les figures mythiques du soulèvement. Emiliano Zapata, Che Guevara, Rigoberta Menchu, Yon Sosa, Camilo Torres et le sous-commandant Marcos. Comme si les pays, dont ils étaient les ressortissants, portaient la responsabilité de l'avènement d'un autre ordre social et économique après la disparition du message bolchevik. Etaient-ils aussi une autre manière de penser le politique comme en témoigne les écrits de Marcos ou les rencontres de Porto Alegre.

Dans ce cadre, trois ensembles majeurs de Gasparini seront présentés : un consacré à Che Guevara, l'autre à la photographe Tina Modotti et le dernier intitulé la route de Zacapa. Des textes d'Armand Gatti rythmeront l'exposition en commençant par des articles écrits en 1954 au Guatemala jusqu'à la pièce de théâtre Premier voyage en langue maya avec surréaliste à bord.

04/10/2015

Les résistances à la guerre
en région lyonnaise s’affichent

« L’exposition a pour objectif de parcourir, à travers une courte mise en perspective historique, les différents événements, et leur contexte politique, qui ont amené les prises de position, les luttes pour une société de paix, contre la guerre, depuis le début du vingtième siècle.
Cette exposition parcourt également les diverses luttes menées dans la région lyonnaise, depuis les années soixante jusqu’à nos jours. À partir de nombreux documents archivés à l’Observatoire des armements, nous pouvons reconstruire les moments forts de ces années d’opposition à la militarisation à Lyon. Affiches, bombages, mouvements antimilitaristes divers ont longtemps animé les pentes de la Croix-Rousse. »

• Du 6 octobre au 16 octobre, 
de 15 h à 20 h (samedi, de 9 h 30 à 12 h) 
à la Mairie du 1er arr. de Lyon. Entrée libre.
• Inauguration : mardi 6 octobre à 18 h 30, Mairie du 1er.
• Soirée-débat, vendredi 9 octobre de 19 h à 21 h, Mairie du 1er : « Guerres et réchauffement climatique », avec Dr Abraham Behar, président de l’AMFPGN (Association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire).

03/09/2015

En septembre, à Angers...

Expo, concert, discussion autour du mouvement révolutionnaire angevin
Durant le mois de septembre, auront lieu des activités autour du mouvement révolutionnaire angevin, organisées par les militants libertaires et syndicalistes du blog "Mouvement révolutionnaire angevin"qui s'est donné pour objectif de faire découvrir la riche histoire des militants libertaires, révolutionnaires et syndicalistes en Anjou aux camarades et compagnonEs plus jeunes, aux curieux et curieuses. 

Au programme :
> Septembre : exposition de reproductions d’affiches, tracts et photos autour du mouvement ouvrier révolutionnaire angevin, en particulier anarchiste, des années 1890 à la fin des années 1930.
> Samedi 26 septembre, à 20h30 : le collectif « Les Ardoisières en Anjou » propose des chants militants, des complaintes de fendeurs, rouliers, mineurs et autres airs de migrants. Le tout interprété par une douzaine de musiciens et de chanteurs.
> Dimanche 27 septembre, 15h : rencontre autour de l’histoire du mouvement libertaire.

LIEU : L'Etincelle, 26, rue Maillé, Angers.
Ouvert en 1997, l’Étincelle est un espace qui accueille une bibliothèque, des concerts, des conférences-débats, projections, bouffes, réunions, ateliers, etc. L’Étincelle expérimente et s’essaye à l’autogestion, l’autonomie avec des outils tel que le dialogue, la discussion, le consensus, les échanges de savoirs (& autres). Elle se veut être un lieu de rencontre pour celles et ceux qui sont à la recherche d’alternatives politiques et sociales.