LES COMMUNS NATURALIENS
Les anarchies coopératives - 1898-1949
Dirigé par Xavier Riondet et Bernard Andrieu
Présentation : Ces textes rassemblent les idées et pratiques des milieux naturiens et naturaliens entre 1874 et 1930. Ces naturismes économique et politique réclament la libération intégrale de la société capitaliste. Refonder, par un retour à la Terre, une vie communautaire repose sur une solidarité et la cuisine végétarienne. Les naturiens, courant apparu en 1874 à Paris, ont l’idée de retrouver la santé en cultivant la terre dans son état naturel et intégral : pour cela, la vie de l’individu dans la forêt doit se réaliser avec un minimum d’industrie individuelle. Les personnalités dominantes de ce végétarisme dans les milieux naturiens furent Georges Butaud, sa compagne Sophia Zaïkowska, Louis Rimbault et Henri Zisly. Les naturaliens végétalistes, courant apparu sous l’action de Gaston et Jeanne Verdier, défendent la self-production pour une autonomie, contre la vie dans les cités, par le jardin et l’appel de la forêt.
Éditions L'Harmattan, 190 pages, 21 euros. Sorti en juin 2024.
10/08/2024
Vient de paraître
05/07/2022
À la rencontre de résistantes
Éditions Delcourt, 336 p., 24 €, paru en juin 2022.
> Lire un extrait.
> Écouter (et lire) la critique de France Inter.
10/06/2022
“Se faire respecter”
“La puissance de la rhétorique
au quotidien”, de Mathilde Levesque
« Si vous croyez qu’on ne peut rien faire contre les humiliations, les manipulations, les agressions verbales des puissants ou des violents, ce guide d’autodéfense intellectuelle est pour vous. Il vous apprend à vous protéger, et vous aide à riposter. Cohérent dans vos valeurs et imprévisible dans la manière de les défendre, vous deviendrez insaisissable. Se faire respecter est un art qui s’apprend à travers le discours. Sachez repérer les figures de rhétorique des manipulateurs et prendre du plaisir à la confrontation. Avec force, humour, et dignité. Car garder la tête haute, c’est d’abord ne pas avoir à baisser les yeux. Ni face à l’autre, ni face à soi-même. »
Mathilde Levesque, agrégée de lettres modernes et docteur en langue et littérature françaises, enseigne au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois. Elle est notamment l’autrice de LOL est aussi un palindrome.
Petite Bibliothèque Payot, 224 p., 8,20 €. Sorti en mars 2022.
15/05/2022
Lutter efficace
par François Verdet
« Pour la première fois dans l’histoire de l’édition, un manuel clair et ludique expose toutes les techniques qui permettent de faire échouer un projet contre la nature. Nous le savons depuis longtemps, le réchauffement climatique est là. Il est devenu primordial de protéger nos espaces de vie et le peu de nature qu’il nous reste. Autoroutes, supermarchés, entrepôts Amazon, vagues artificielles à quelques kilomètres de l’océan : il y a urgence, une multitude de projets destructeurs doivent être combattus et arrêtés aux quatre coins de notre territoire. Mais comment lutter pour que ces projets inutiles ne voient pas le jour ? François Verdet, activiste qui a lui-même participé à l’annulation d’un projet de surf park, a créé ce guide de résistance contemporaine afin de vous expliquer toutes les étapes à suivre pour organiser votre lutte… et la réussir. »
Editions La Relève et la peste, 170 pages, 20 euros.
Paru en novembre 2021.
> Lire l'entretien avec l'auteur sur Vert Eco (13 mai 2022).
03/12/2021
Une éducation à la liberté
Petite histoire de l’école qui résiste”
de Grégory Chambat et Laurence Biberfeld
Présentation par l'éditeur : De l’œuvre éducative de la Commune de Paris à la dénonciation du fichage informatique des élèves, de la naissance du syndicalisme dans l’éducation aux écoles populaires kanaks des années 1980, en passant par les luttes anti-hiérarchiques ou la résistance à la « rééducation » vichyste, cet ouvrage retrace 150 ans de luttes et d’insoumission au sein de l’institution scolaire. Enseigner la désobéissance, c’est remettre en question toutes les dominations qui entravent, c’est créer l’espace où s’exercera une souveraineté qui n’est pas celle de l’isoloir, mais qui se vit dans la rue, au village, à l’usine, au bureau, dans la famille. Mais est-ce que la liberté peut s’enseigner ? Ce livre l’affirme. Préparer des humains à l’autonomie, à l’égalité, à un monde délivré de toute oppression ne saurait se faire au moyen de l’autorité.
Éditions Libertalia, 288 pages, 10 euros.
Nouvelle édition augmentée : sortie le 3 décembre 2021 (1re parution : 2013).
03/08/2021
Agir contre la réintoxication du monde
Vu sur le blog Agir17.
Il y a à peine un an, au sortir du premier confinement, une centaine de collectifs en lutte répondaient à un premier appel à agir « contre la réintoxication du monde ». Puis les 17 novembre et 17 avril, malgré les restrictions sanitaires, cette constellation d’habitant-e-s, de paysan-ne-s, d’activistes persévéraient et renouvelaient leurs actions aux quatre coins du pays. Par leurs blocages, leurs rassemblements, leurs occupations, leurs irruptions dans l’espace public, en un mot leur résistance, ils et elles dessinaient une voie vers un monde s’émancipant des logiques marchandes et industrielles mortifères.
Aujourd’hui, alors que la crise du Covid semble s’atténuer mais que la méga-machine repart de plus belle, nous appelons une nouvelle fois à agir, le 17 SEPTEMBRE, partout sur le territoire contre les sites et projets destructeurs du vivant et des solidarités sociales. Car tandis que la crise du sanitaire s’atténue, avec elle disparaissent aussi les promesses d’un « Monde d’Après », s’extirpant de l’impasse de celui d’avant. Que ce soit par des plans de relance industrielle sans aucune remise en question, ou la nécessité fumeuse de rembourser une dette fictive, la classe dirigeante mondiale est unanime : il faut que la sacro-sainte économie reparte, vite et fort.
L’impératif de s’y soumettre coûte que coûte s’accompagne d’un zèle renouvelé à réprimer tout ce qui y ferait obstacle. On a vu, malgré les oppositions populaires, l’apparition d’un nouvel arsenal « légal » qui piétine allègrement la liberté de manifester, celle de la presse et ouvre à la possibilité d’expulser sans procédure toute occupation de logements vacants et de zones menacées. Le sentiment d’impunité policière est dorénavant encouragé au plus haut niveau de l’État. Après une année pendant laquelle se sont développés des mécanismes de contrôle inédit au nom de la crise sanitaire, le gouvernement agit comme si les habitudes de soumission devaient durer toujours et s’étendre à l’entièreté du champ social.
A celles et ceux qui croyaient encore qu’une loi climat pouvait améliorer la situation, les débats parlementaires du printemps ont répondu par une gifle. Main dans la main, lobbies et gouvernant-e-s ont méthodiquement détricoté toute mesure limitant l’entreprise de destruction en cours. Freiner les implantations de l’ogre Amazon ? Poubelle. Arrêter les extensions d’aéroport ? Surtout pas. S’en prendre à la bétonisation, à la vente de voitures les plus polluantes, à la publicité, aux engrais azotés, aux pesticides ? Plus tard, peut être, ou bien jamais.
Le message est limpide : il y aura toujours de l’énergie du côté des gouvernant.e.s pour nier l’urgence à agir, jamais pour s’attaquer aux industriels et aux financiers et à leur responsabilité – pourtant abyssale – dans la catastrophe écologique.
Pourtant, loin des ministères et des sièges épais du CAC40, hors du champ des micros d’une sphère médiatique en roue libre, il s’en passe des choses… pour peu que l’on s’y intéresse. Ici, des dizaines de collectifs émergent, à Rouen, à Argenteuil, à Lyon… pour en finir avec la culture de la catastrophe industrielle tolérée, pour empêcher de nouveaux Lubrizol, de nouveaux AZF. Là, un mouvement national, les Soulèvements de la Terre, occupe et cultive des zones menacées d’artificialisation par des projets de route, d’urbanisation, d’extension de carrières de sable.
À Saclay ou encore à Aubervilliers, de nouvelles ZADs naissent contre la destruction de parcelles agricoles et de jardins ouvriers par le Grand Paris, la spéculation immobilière et le saccage olympique. Une zad souterraine apparaît face à une carrière de Béton dans le Var, et la ZAD du LIEN revient sur un projet routier près de Montpellier.
D’autres collectifs, enfin, comme à Grandpuits ou à la Chapelle-Darblay rassemblent syndicats et associations écologistes pour travailler concrètement aux reconversions de certains sites de production. Ils développent des activités autrement plus respectueuses du vivant, et empêchent ces entreprises de laisser les salarié-e-s sur le carreau tout en rémunérant grassement leurs actionnaires en pleine crise. Ils nous rappellent à l’urgence de penser, avec les travailleurs des secteurs les plus toxiques, les mutations possibles des activités, les réappropriations des lieux de travail, ainsi que les rapports de force à engager pour garantir des ressources et droits pendant les périodes de transition.
Partout, localement, des foyers de résistance se multiplient et émergent là où les industriels souhaitent étendre leur emprise. C’est bien simple : ils ne peuvent plus bétonner en rond ! Face à des instances gouvernementales hors-sol, c’est au plus proche de nos territoires de vie et de luttes que nous avons arraché un nombre croissant de victoires ces dernières années. Que ce soit via des occupations de terre, des recours juridiques, des ZADs, des rassemblements : des centaines de collectifs poussent, tels des plantes vivaces en rhizome. Chaque fois qu’ils en déracinent une, d’autres naissent, et gagnent du terrain.
Rien que ces derniers mois ont été enterrés le projet d’extension de l’aéroport d’Andorre, le projet de ferme-usine à Ossun, le projet de Surf Park à Saint-Père-en-Retz, les plans d’entrepôt Amazon en Alsace ou de contournement Est à Rouen. Les Jardins de l’Engrenage à Dijon ont déjà repoussé par deux fois les tractopelles et la police. L’extension de l’aéroport de Roissy, la bétonisation des terres de Gonesse, du Carnet, des Vaîtes à Besançon ou le projet de stade de Chambly ont eux aussi subi de sérieux revers et sont aujourd’hui largement remis en cause : autant de cas qui démontrent la force de nos mobilisations collectives.
Et qu’on ne s’y trompe pas : chaque victoire, chaque projet enterré, chaque terre préservée façonne la suite. Car ces terrains défendus avec acharnement et finalement préservés peuvent aussi chemin faisant devenir des places fortes, des lieux d’expérimentation et de création d’autres modes de vies. Des lieux qui démontrent en pratique l’adage « Créer c’est résister, résister c’est créer ».
Alors nous serons au rendez-vous le 17 septembre prochain pour montrer la force de ce mouvement de fond. Cette 4e vague d’actions coordonnées « contre la réintoxication du monde » aura lieu de manière concomitante à la venue d’une grande délégation zapatiste en Europe. L’expérience des territoires autonomes du Chiapas, née du soulèvement de 1994, est une source d’inspiration inépuisable pour toutes les luttes qui souhaitent réellement reprendre du terrain à l’« hydre capitaliste ». Nous espérons que leur « voyage pour la vie » participera à démultiplier le désir d’actions collectives pour ce 17 septembre.
Nous poursuivrons notre élan avec les dynamiques de Notre Maison Brûle, prévoyant des mobilisations locales chaque jour du 18 septembre au 3 octobre, et des Soulèvements de la Terre, entrant dans une seconde saison d’occupations de terres et blocages contre l’accaparement et l’empoisonnement des sols par l’agro-industrie. Avec elles et eux, nous persisterons, récidiverons, et nous implanterons partout où il le faudra. Collectivement, durablement, car nous savons à quel point ces luttes sont un travail de fond. Puisque ce Monde d’Après tant rêvé ne nous sera pas donné par quiconque, c’est en allant gagner cette multitude de batailles de terrain que nous allons le construire, ici et maintenant !
Nous appelons donc une nouvelle fois les habitant.es des villes et des campagnes à informer et accentuer localement la pression sur les secteurs qui leur semblent le plus évidemment empoisonnants et dispensables : cimenteries, usines de pesticides ou productions de gaz et grenades de la police, industrie aéronautique, publicitaire ou construction de plates-formes Amazon, unités d’élevage industriel, développements de l’industrie nucléaire, clusters développant le monde « sans contact »… Nous appelons en ce sens le 17 septembre à une 4e série d’actions, blocages, rassemblements et occupations contre de tels lieux de production, chantiers et infrastructures.
Nous invitons les organisations, réseaux, territoires en luttes, syndicats et groupes locaux qui le souhaitent à signer cet appel en écrivant à agir17@riseup.net
25/06/2021
#GrandParis = Grand Péril Express
pour une semaine d'actions radicales et d'ampleur en Île-de-France.
Habitant-es des villes ou des campagnes, la bétonisation et l’artificialisation des sols nous impactent tou-tes. Les grands projets inutiles épuisent nos ressources, détruisent les sols en France comme dans le monde. Symbole de cette destruction, le projet du Grand Paris tel qu’il est conçu actuellement est un désastre écologique, sociale et démocratique ! Nous pouvons leur résister, reprendre le pouvoir et rendre visible les scandales écologiques, politiques et financiers qui se jouent depuis des dizaines d’années.
L’action « Grand Péril Express » marque la fin de la première saison des « Soulèvement de la Terre ». Elle scande notre désir de cesser d’attendre. Nous parions sur le rassemblement des luttes et des collectifs qui partout sur le territoire mènent des batailles contre l’intoxication du monde et pour une réappropriation des terres.
Dans nos paysages comme dans nos imaginaires, le béton est désormais devenu la norme. L’industrie de la construction est à elle seule une catastrophe. À l'échelle mondiale, elle est responsable de 39% des émissions de CO2. En France, ce secteur est à la fois le premier consommateur de ressources naturelles minérales, le second émetteur de gaz à effet de serre, et le premier producteur de déchets. Le Grand Paris, initié par Nicolas Sarkozy, illustre à l'échelle nationale la destruction massive dont l'artificialisation des sols est responsable. 22 millions de tonnes de terre excavées par an entraînent le ravage des dernières terres agricoles d'Île de France notamment à Gonesse, Saclay et Aubervilliers.
Le Grand Paris veut construire à tout prix sous couvert du besoin en logement alors qu'on estime que 2,8 millions de logements sont vacants en France. C’est aussi un projet ferroviaire absurde qui répond au nom de Grand Paris Express comprenant plus de 200 km de nouvelles voies et 68 gares dont le but principal est d’améliorer la circulation entre les aéroports et Paris. L’argent public est avalé par les tractopelles avec la complicité de l’Etat et des élu.es.
Au cœur de ce désastre, il y a l’extraction d’une matière première qui sert à fabriquer le béton : le sable. C’est la deuxième ressource la plus utilisée de la planète après l’eau. Alors que cette ressource s'épuise, le Grand Paris continue de creuser les sols, d'agrandir les carrières et de draguer les fonds de mer. Ce sont les paysages, les champs, les rivières, les plaines de l'Ile-de-France et des régions avoisinantes qui sont exploitées pour ce projet. Bien que situé en Ile-de-France, l’impact est national et notre réponse doit venir de toute la France.
Le rythme des chantiers s’accélère sous l’impulsion des Jeux Olympiques 2024 et les protestations sont englouties par le bitume. Si nous voulons mettre un terme à cette fuite en avant, nous devons cesser d'attendre et réunir nos forces.
(Les Soulèvements de la Terre - Extinction Rebellion).
> La page de l'événement FB.
> Le site des Soulèvements de la Terre.
> La page FB des Soulèvements de la Terre.
31/01/2021
Une lutte écologique victorieuse... mise en images
À l'occasion de la remise du prix Tournesol à cette BD au festival d'Angoulême 2021, retour sur ce livre paru fin 2020.
« L’Eau vive »,
un grand combat écologique
aux sources de la Loire
d’Alain Bujak et Damien Roudeau
« C’est l’histoire méconnue d’un grand combat écologique gagné en France il y a 30 ans qui sert de modèle encore aujourd’hui dans de nombreux pays. De simples citoyens ont fait face aux grands lobbies et à la puissance politique et publique pour préserver le site naturel de Serre de la Fare, dans la vallée de la Haute Loire.
Pourtant il s’en est fallu de peu qu’il disparaisse sous les eaux. En 1986, est annoncé la construction du barrage de Serre de la Fare. Un chantier déclaré d’utilité publique inscrit dans le cadre d’un vaste projet d’aménagement du bassin versant de la Loire. Un plan d’investissement de grande envergure, soutenu par l’État. Car il faut dompter la Loire, le dernier fleuve sauvage, pour se protéger de ses crues parfois meurtrières.
Alain Bujak va rencontrer celles et ceux, de simples citoyens pour la plupart, qui vont s’opposer au projet de construction du barrage. Au sein de l’association Loire Vivante, ils vont, au fil des ans, bloquer le projet mais surtout, vont proposer des solutions alternatives. Six années de combat mené sur tous les fronts : juridique, médiatique, scientifique… qui aboutiront à l’abandon du projet et la mise en place d’un projet d’aménagement basé sur les propositions des opposants. »
Éditions Futuropolis, 152 pages, 23 euros.
(1res pages à feuilleter ou à télécharger sur le site de l’éditeur)
10/12/2020
“Anarchisme non-violent...
... et pacifisme libertaire”
de Sebastian Kalicha
Présentation :
« L’anarchisme non-violent ne cesse d’apparaître dans l’histoire, aujourd’hui encore, comme un courant et une tradition ayant une identité propre au sein du mouvement hétérogène que forme l’anarchisme. Encore qu’il faille sans doute – par rapport aux autres tendances – plus d’attention pour le distinguer et l’isoler clairement du reste afin de pouvoir l’étudier de manière approfondie. »
Voici l’objectif qui s’est donné Sebastian Kalicha en travaillant sur ce texte. Après une première partie qui s’arrête sur les théories ayant contribué à questionner la domination et la violence, quelles qu’elles soient, il présente dans une deuxième partie un certain nombre de personnalités liées à ce mouvement. Enfin, dans une troisième partie, il nous propose une liste (non exhaustive) de groupes et d’organisations qui en ont écrit l’histoire. Une histoire qui reste actuelle par la présence de la violence dans nos vies quotidiennes, que ce soit par l’utilisation qui en est faite par les institutions se considérant comme seules légitimes à pouvoir s’en servir, mais aussi par celle se réclamant d’un projet révolutionnaire et émancipateur qui se propose comme alternative à celle-là.
Enfin, si l’auteur laisse quelques questions en suspens, il faudra naturellement d’autres recherches pour essayer d’y répondre, ainsi que pour enrichir cette démarche significative dans de nombreuses actions et initiatives, passées et présentes, où est perceptible la présence d’un « anarchisme non-violent ». Ce livre va sûrement nous aider à poursuivre et nous interroger sur l’engagement libertaire.
Editions Atelier de création libertaire, 76 pages, 16 euros. Sorti en novemrbre 2020.
20/09/2020
01/09/2020
De Nuit Debout à l'ENS
En salles le 9 septembre
“À ma place”, de Jeanne Dressen
Savannah cherche sa place. Actrice d’une révolution qui n’a pas eu lieu, elle est une fille de la classe ouvrière et réinvente la politique. De Nuit Debout à l’Ecole normale supérieure, Savannah doute, rêve, lutte et apprend. Elle se cherche un avenir.
> Feuilleter le dossier de presse du film.
> La page Facebook du film (notamment pour connaître les rdv débats).
13/08/2020
L'ennemi juré de toutes les guerres
"Louis Lecoin, son action et sa vie".
1-Vérité, justice et paix. 2- L'apôtre de la Paix (1re diffusion : 28 et 29/11/1966)
Avec les témoignages de : Henri Jeanson, Jean Gauchon, Emile Bauchet, Manès Sperber, Gérard Rosenthal, Henri Roser, abbé Pierre, Robert Jospin, Pierre Châtelain-Tailhade, May Piqueray...
> L'article Louis Lecoin dans le “Maitron”.
25/02/2020
La Marseillaise de Graeme
Pour tous les enfants de la Terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos cœurs
L’amitié la joie et le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière.
Graeme Allwright, Sylvie Dien
Texte libre de droits, à distribuer sans modération.
06/01/2020
Je passe à l'acte
Lancée en 2017, la collection "Je passe à l'acte" (Actes Sud-Kaizen-Ekolibris) comprend à ce jour 23 livres illustrés, de 64 pages chacun. Des thématiques faites sur mesure pour séduire tout bon bourgeois bohème (bobo) urbain en manque d'implication écologique et sociétale. De la méthode Montessori aux vins bio, des vacances solidaires à la pharmacie naturelle maison, du potager en permaculture à l'initiation à la méditation... On y explique simplement et rapidement comment concrètement s'y mettre et pourquoi.
Et pourquoi pas? Ouaips. 🌻
DEUX EXEMPLES.
"Réparer nos objets ensemble"
d'Aude Raux et Marie-Noëlle Himbert
Présentation par l'éditeur : Tous les ans, nous jetons en moyenne plus de 20 kilos d’appareils électriques par personne. Un tiers seulement passe dans un circuit de récupération. Pourtant, près de la moitié du gros électroménager fonctionne encore ou est réparable. Les “cafés de la réparation” sont une réponse simple et accessible à ce réflexe du tout-jetable. Imaginé il y a huit ans par une journaliste néerlandaise, le concept de Repair Café met en relation la mamie au grille-pain en déroute et le bricoleur du lundi. Un lieu et un jour, à intervalles réguliers, sont dédiés à ces rencontres improbables mais grandement désirables. Milieux sociaux et générations confondus, les incompétents que nous sommes devenus viennent en quête de talents perdus, pour sauver ce qui peut être réparé. En nous immergeant dans l’intimité de ces cafés de la réparation, cet ouvrage nous invite à une transformation profonde et salutaire de notre rapport aux objets de consommation – et à l’autre. Dans ces lieux, face à l’obsolescence programmée, c’est la vie qui est gagnante.
64 pages, 8 euros. Sorti en septembre 2017.
"Choisir de ralentir", de Nelly Pons
Présentation par l'éditeur : “Pas le temps”, “débordés”, “à la bourre”, “surbookés”... Croissance illimitée, surconsommation, hyperconnectivité, gains de performance et de productivité… Dans sa quête du toujours plus, le monde moderne nous plonge dans la frénésie d’avoir, de réussir. Une course folle dont le pendant est un inéluctable épuisement : de la planète, de ses ressources naturelles, mais aussi des hommes. Face à ce constat, une parade : ralentir. Présenté ici comme une réponse, un choix éclairé face à l’emballement du monde, ralentir est bien plus qu’un simple outil au service de notre bien-être. C’est un art de vivre, au sens propre, qui nous invite à reprendre le pouvoir sur nos existences : une démarche consciente, qui se décide, s’apprend et se transmet. Rescapée d’un burn-out, véritable effondrement physique et psychique, l’auteur nous accompagne dans la lecture de notre monde et la découverte, pas à pas, de cette nouvelle relation singulière qui pourrait nous unir à lui. Car si le monde ne cesse d’accélérer, le seul levier sur lequel nous avons le pouvoir d’agir, c’est nous-mêmes.
64 pages, 8 euros. Sorti en septembre 2017.
06/12/2019
"L'Anarchie ou le chaos"

Présentation de l'éditeur : « Que disent les anarchistes des grandes questions contemporaines ? Nous n’entendons jamais leurs opinions à propos de la corruption des politiciens, du dérèglement du climat, de la consommation de masse ou de l’individualisme… Ils n’ont donc aucune idée ? Ils ne cherchent qu’à provoquer l’insécurité et le chaos ? L’anarchie n’est pas le chaos… mais les opinions des anarchistes dérangent. Pourtant, si nous connaissions mieux leurs idées, nous saurions qu’il y a 150 ans (déjà !), un anarchiste a "pensé" l’empathie, ou encore que les anarchistes ont été des centaines à imaginer et à mettre en œuvre des systèmes éducatifs bien plus "performants" et émancipateurs que ceux que nous connaissons depuis Jules Ferry ! Laissons la parole aux anarchistes. Même si l’anarchie nous semble parfois irréalisable immédiatement, quel formidable remue-méninges qu’une utopie ! »
Thèmes traités : La liberté • Le pouvoir • Le vote • L’individu • Le collectif • La révolution • La violence • La non-violence • L’argent • La consommation • L’écologie • L’éducation • L’abolition des frontières • La science • La folie • L’illégalité • En guise de conclusion : le refus de parvenir.
Illustrateur : Vincent Odin.
Editions Le Calicot, 224 pages, 10 euros. À partir de 12 ans.
> Une critique dans La Cause littéraire.
10/11/2019
Maudite soit la guerre.
05/10/2019
L'entraide, l'autre loi de la jungle
« Le mythe de la loi du plus fort, la loi de la jungle, a forgé nos sociétés occidentales. Pourtant, il existe bien un parfum d’entraide dans cette jungle, elle est partout dans l’éventail du vivant, c’est un principe de vie. Pour en parler, Mathieu Vidard, de "La Tête au carré" (France Culture) reçoit Pablo Servigne, agronome et docteur en biologie. Il a coécrit avec Gauthier Chapelle un livre autour de ce sujet complexe : "L'entraide, l'autre loi de la jungle" (paru en octobre 2017 aux éditions Les Liens qui Libèrent). » Emission du 1er février 2018, à écouter ci-dessous.
11/08/2019
Le sentiment contre le ressentiment
02/06/2019
L'antimilitarisme en France
« Souvent relégué dans l’ombre du pacifisme, avec lequel il ne peut être confondu, l’antimilitarisme est difficile à cerner tant ses formes sont diverses : critique révolutionnaire de l’armée, refus de la conscription, pacifisme radical, contestations religieuses du fait guerrier, remise en question de la place de l’armée dans le système politique et la société. Si l’antimilitarisme, au sens fort du terme, reste un phénomène radical et marginal tout au long des XIXe et XXe siècles, il est aussi la pointe acérée d’un mouvement plus global de remise en question de l’ordre social dans son ensemble.
Peut-être du fait de cette diversité subversive (mais pas toujours), l’antimilitarisme – que l’on peut définir sommairement comme une hostilité systématique envers l’institution militaire – n’a pas été vraiment étudié dans sa globalité sur un temps long. Tel est l’un des objets de ce colloque, le premier à se confronter à l’histoire contemporaine de l’antimilitarisme en France.»
6-7 juin, Maison de la recherche, Paris 6e.
03/03/2019
Au sommaire de CQFD de mars

En kiosque jusqu’au jeudi 4 avril.
GILETS JAUNES
« Vous Capitolerez ! » – Toulouse la Canaille > Avec Bordeaux, Toulouse est une des villes où les manifestations des Gilets jaunes ne désemplissent pas. Tour d’horizon.
Ketchup/mayo ? – Il n’y aura pas de coagulation rouge et or > Autonomes et ingérables, les Gilets jaunes ont toujours tenu à distance partis politiques et syndicats. Jusqu’au début février où, à la faveur d’une grève générale, leurs troupes ont frayé avec des syndicalistes. Détails à Perpignan.
Un regard sur l’AG des AG – Cindy, je t’écris de Commercy > Les 26 et 27 janvier derniers, plus de 300 Gilets jaunes venus de toute la France se sont réunis à Commercy (Meuse) pour une « assemblée des assemblées ».
À Marseille, petites doléances contre grand débat – Les mots jaunes > Entre réunions publiques sous contrôle et questionnaires en ligne plus qu’orientés, les cahiers de doléances distribués dans les mairies apparaissent comme des espaces d’expression privilégiés. Passage en revue marseillais.
Les vieux dossiers – Sus à l’impôt ! > Mobilisation des « Pigeons » en 2012, mouvements des « Bonnets rouges » en 2013 puis des « Gilets jaunes » depuis novembre 2018, assisterait-on au retour en force des révoltes fiscales en France ?
AILLEURS DANS L'ACTUALITE
Peste VS choléra ? – Venezuela, la prophétie autoréalisatrice > Depuis le 23 janvier, le Venezuela a deux présidents, Nicolás Maduro et Juan Guaidó. Entre les partisans des deux camps, prises de position et débats sans fin teintés de mauvaise foi pullulent.
Autodéfense populaire au Brésil > Dans les quartiers périphériques de Rio de Janeiro, les violences policières ne cessent de s’amplifier et l’armée est omniprésente. Face à cette répression, des réseaux militants des banlieues ont uni leurs forces au sein du Forum des jeunesses.
Une vieille révolution dévoyée – Aïe Nicaragua, Nicaraguita > Dans les souvenirs des anciens, Daniel Ortega reste un héros de la révolution qui fit tomber la dictature des Somoza. Pour les plus jeunes, il est le tyran qui fait tirer sur les manifestants. Chronique familiale.
À Landivisiau, ça gaze aussi très bien > Fin 2018, lorsqu’il a été annoncé, pour la énième fois, que les travaux de la future centrale à gaz de Landivisiau (Finistère) débuteraient bientôt, personne ne s’est alarmé plus que ça. Mais fin janvier, deux ouvriers et une pelleteuse sont apparus sur le site. Branle-bas de combat.
DOSSIER « Communs, commune, communalisme »
Du municipalisme libertaire au communalisme > Simple courroie de transmission de l’exécutif jusqu’ici, l’échelle communale ne pourrait-elle pas être retournée comme une crêpe et transformée en espace d’émancipation politique et sociale ? Ainsi, à Commercy ou dans les assemblées des « maisons du peuple »...
La Commune, « pivot de la vie sociale future » ? > Pour évoquer l’expérience communaliste, ses perspectives et ses impasses, CQFD propose une discussion croisée avec l’historienne libertaire Marianne Enckell et le sociologue Pierre Sauvêtre.
Le théoricien – Les deux come-backs de Murray Bookchin > Le penseur du municipalisme libertaire serait-il en passe de devenir incontournable ?
Le théoricien – Bookchin et le RIC > Trois lettres magiques et la démocratie directe fleurira : RIC (référendum d’initiative citoyenne). L’idée n’est pas nouvelle...
Une expérience de démocratie participative – Saillans, village « utopique et pragmatique » > Cinq ans après les élections qui ont conduit une liste participative à la mairie de Saillans (Drôme), de vrais dispositifs de prise de décision alternatifs ont été mis en place. Mais l’investissement des habitant.es n’est pas aussi fort qu’espéré. Reportage et retour d’expérience.
Barcelone, quelle ville en commun ? > La Barcelone populaire résiste comme elle peut à la touristification, à la spéculation, à la gentrification et aux expulsions locatives. Et pour cela, elle s’appuie sur une persistance vivace d’auto-organisation à la base, de syndicats de quartiers, d’associations de voisins et de projets coopératifs.
Mise en place de l’autonomie démocratique au nord de la Syrie – Les « komun » du Rojava entre deux feux > Le projet politique de confédéralisme démocratique qui se met en place au nord de la Syrie a été nourri par l’influence du libertaire américain Murray Bookchin. Focus.
Au Chiapas, commander en obéissant > Dans une étude universitaire, la chercheuse en sciences sociales Lucile Johnes a cherché à comparer les fonctionnements d’autonomie politique dans les zones rebelles du Chiapas zapatiste et au sein du mouvement kurde
Grenoble, laboratoire du mépris municipal > Auteur de Dérive dans une ville créative, Didier Moineau revient sur le municipalisme dévoyé de l’équipe Piolle.
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