Affichage des articles dont le libellé est informatique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est informatique. Afficher tous les articles

17/08/2022

Framabook, à fond le livre libre

Framabook, la maison d’édition de l'association Framasoft, a été créée pour promouvoir le libre sous toutes ses formes, numériques et culturelles. Depuis une dizaine d’années, ce sont près de 50 ouvrages qui ont été édités, traduits et publiés. Cela va des bandes dessinées aux ouvrages techniques en passant par les essais et les manuels informatiques.

Envisagée surtout comme un moyen, Framabook ambitionnait de proposer une façon éthique de travailler, respectueuse des auteurs et autrices et du public : rémunération de 15% en droits d’auteur, contrats non-exclusifs, ouvrages sous licences libres.

Voyant les limites de ces pratiques, Framabook a décidé de reconnaître la réalité du travail en amont, en le rémunérant directement par une bourse, une allocation forfaitaire versée dès la signature de convention, au début du projet de rédaction, bien évidemment accompagné par un éditeur.

La mise à disposition libre, sous format électronique, des œuvres une fois achevées, permettra au public d’y accéder sans devoir payer une rente capitaliste. En outre, il a été décidé d’assumer une mise en avant plus active des communs culturels, par la proposition systématique de placer le résultat du travail sous une licence dite à copyleft afin d’en éviter l’enclosure à l’avenir, même partielle, garantissant à tous les agents culturels futurs un libre accès d’usage et de réutilisation. 

Appel à publication
Nous sommes entrés dans une ère de conflits dont la notion de propriété est l’un des nœuds principaux. Alors que se concentrent la plupart des ressources financières, informationnelles, énergétiques aux mains de quelques firmes mondialisées ou de quelques nantis selon les pays, nous assistons à des mobilisations importantes qui tendent à défendre les communs et leur gouvernance collective. Il s’ensuit de nombreuses tensions populaires, la cristallisation de zones de résistances, une instrumentalisation de la justice pour dénier le droit de manifester et de multiples points de disjonction entre le pouvoir et l’exercice de la démocratie.

Le mode d’organisation associatif, lorsqu’il porte des valeurs d’ouverture, de partage et de solidarité, est usuellement réputé comme un déploiement d’espaces démocratiques et d’émancipation collective. C’est la raison pour laquelle les résistances aux enclosures numériques, culturelles ou environnementales y développent des moyens d’action en dehors des structures habituelles de gouvernement. Qu’il s’agisse d’éducation populaire, de défense des droits humains ou encore de lutte pour le climat, l’association (ou le collectif) s’efforce de mettre en phase ses valeurs et les outils déployés pour l’action et la création.

Framasoft lance ce qui est communément appelé un appel à publication. Cet appel a pour objectif de mobiliser l’attention des auteur·ices ayant un projet de rédaction mature. Nous entendons par là : non pas un livre déjà rédigé à « faire publier », mais un projet suffisamment clair pour pouvoir être exposé, tout en offrant les garanties suffisantes pour que nous puissions l’éditer ensemble. Un contrat formalise les droits et engagements entre Framasoft et les auteur·ices durant toute la durée de la collaboration.

Des Livres en Communs publie des œuvres sous forme exclusivement numérique. Nous sommes ouvert·es à toute forme d’écriture innovante, surtout si la forme sert le propos et soutient au mieux l’expression. Votre projet peut donc prendre l’aspect d’un essai, d’un récit de fiction ou non, ou de tout autre genre littéraire ou non qui vous paraît le mieux à même de répondre à la thématique proposée.
(Framabook-Livres en Communs)

> POUR EN SAVOIR PLUS sur Livres en Communs.

> Lire l’interview sur Actualitte.

10/03/2021

Au sommaire de "CQFD" de mars

Dossier
« La Commune is not dead »

- Allons z’enfants de la Commune... – La Commune de Paris revient comme une boussole invariable des révoltes sociales.

- Entre police citoyenne et police politique, les condés de la Commune – Comment la Commune a-t-elle géré son « volet sécuritaire » ? Explications avec les historiens Quentin Deluermoz et Maxime Jourdan.

- Caricature et complotisme : « C’est la canaille ? Eh bien, j’en suis ! »Histoire d’une affiche signée par Frédéric Job, qui nous montre que loin d’appuyer la critique des puissants, la caricature a pu se retrouver du côté du manche, accablant des vaincus déjà à terre.

- Nathalie Le Mel : la « pétroleuse » oubliée – Bretonne, féministe, membre de la première Internationale et agitatrice professionnelle, Nathalie Le Mel fait partie de ces personnages de la Commune que les grands noms ont éclipsés. Une bande dessinée de Roland Michon et Laëtitia Rouxel, Des Graines sous la neige, lui rend hommage. Entretien avec le scénariste.

- Thiers : « Ce spectacle affreux servira de leçon… » – Le 28 mai 1871, la dernière barricade de la Commune cède, au terme de ce qui restera pour l’histoire la Semaine sanglante. Ce bain de sang n’a été que peu étudié avec méthode. Michèle Audin revient sur cette lacune.

ET AUSSI...

-  « Loi "séparatisme" : les associations dans le viseur – Véritable fourre-tout répressif, la loi « confortant les principes de la République » s’en prend particulièrement au secteur associatif. Décryptage.

- Travail du sexe & crise sanitaire : « Plus les personnes sont précarisées, plus le client a du pouvoir » – Si le vécu des travailleuses et travailleurs du sexe est pluriel, chacun·e essuie aujourd’hui les plâtres d’une année de crise sanitaire. On fait le point avec Cybèle Lespérance, secrétaire générale du Strass, le syndicat du travail sexuel.

- Dans les Pyrénées, les frontières contre-attaquent – Au prétexte de la « menace terroriste » et de « l’immigration clandestine », le gouvernement a fermé plusieurs points de passage entre la France et l’Espagne. Alors que l’extrême droite joue la surenchère, des habitants protestent.

- Olivier Tesquet : « Dans la rue comme sur Facebook, notre visage ne nous appartient plus » – État d’urgence technologique. Voilà le titre aussi parlant qu’alarmant du dernier ouvrage du journaliste Olivier Tesquet. Il y décrit comment la surveillance généralisée a étendu son emprise à la faveur de la pandémie, avec d’étranges acteurs aux manettes. Zoom sur 5 entreprises méconnues du grand public qui propagent le germe du flicage technologique à vitesse grand V(irus).

- Les voix, la vision et la cruelle boulette du tribunal – Récit d’une journée au tribunal de Marseille, avec des comparutions immédiates où s’enchaînent décisions arbitraires et boulettes.

- Luttes paysannes au Brésil : les sans-terre à l’ère Bolsonaro – Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, le Mouvement des sans-terre a dû passer en mode défensif : plutôt que d’investir de nouvelles terres agricoles inexploitées par les grands propriétaires terriens, il s’agit d’abord de préserver les occupations existantes. Reportage dans l’État de Pernambuco.

- Feu ubi – Hommage à Ubi (Joseph Ponthus).

- Avenue Ibrahim-Ali : le poing final – Vingt-six ans après le meurtre raciste d’un jeune Marseillais de 17 ans par des colleurs d’affiches du FN, une avenue porte enfin le nom de la victime...


ET LES CHRONIQUES..
- Je vous écris de l’Ehpad : récit sensible du quotidien d’un auxiliaire de vie.
- Le Mexique sous les tombes – Don Winslow est romancier, John Gibler journaliste. Tous deux sont d’accord sur un point : la guerre contre la drogue est une farce tragique.
- Le retour de la révolution –
Quelques titres excitants.

> EN SAVOIR PLUS.

19/12/2020

“5G, mon amour”, oui... mais non

5G
“Enquête sur la face cachée des réseaux mobiles”, de Nicolas Bérard

Présentation : Alors que le gouvernement promet de développer la 5G dans les prochains mois, il est urgent de se renseigner sur les dangers de cette nouvelle technologie et les motivations réelles de ce gigantesque projet industriel.

La France compte plus de cartes SIM en fonctionnement que d’habitant.es, et demain, avec l’arrivée de la 5G, ce seront tous les objets du quotidien qui seron t connectés. Les voitures seront autonomes. Les foyers communicants. Les villes « intelligentes ». Mais est-on vraiment sûrs que l’utilisation tous azimuts d’ondes électromagnétiques ne présente aucun risque ? Absolument pas, répond Nicolas Bérard au terme d’une enquête sur l’envers de ce « miracle technologique ». Comment et par qui les normes, censées nous protéger, ont-elles été mises en place ? Quels liens entre opérateurs téléphoniques, médias et gouvernements ? Quels sont les effets de cette technologie sur la santé humaine et le vivant ? À l’aube du développement d’une nouvelle pollution de masse, ces questions ne sont jamais posées dans le débat public. Le lobby de la téléphonie est désormais au cœur du pouvoir.

Nicolas Bérard est journaliste et enquête depuis plusieurs années sur la question des ondes. En 2017, il a publié Sexy Linky ? qui dénonce les effets néfastes du compteur Linky.
Editions du Passager Clandestin-L’âge de faire, 256 pages, 14 euros.
Sorti en juin 2020.

18/12/2020

Une thèse loin des clichés

“La photo numérique,
une force néolibérale”

d'André Rouillé


Présentation : Les photos argentiques étaient des images-choses statiques, à regarder. Les photos numériques sont des images dynamiques, à échanger. Elles circulent en flux ininterrompus sur les réseaux planétaires : à la fois incorporelles et agissantes, ce sont des forces à part entière. Elles instillent subrepticement et continûment dans la subjectivité de chacun la rationalité néolibérale : instantanéité, accélération, fluidité, circulation, horizontalité, partage et ubiquité. Cette dissémination du modèle du marché – même là où il n’est pas question d’argent – fait exploser les anciennes limites entre l’ici et l’ailleurs, la nation et le monde, le privé et le public. Dans le sillage de Theodor Adorno qui a théorisé l’art comme fait social, l’auteur, un des meilleurs connaisseurs de l’histoire de la photographie et des images, élabore une critique globale des processus esthétiques, techniques, économiques et politiques à l’œuvre actuellement. Il montre comment la photo numérique a ouvert une nouvelle ère qui se caractérise par la profusion d’images aberrantes, l’apparition de nouveaux pouvoirs, l’essor d’une nouvelle économie et la fabrique d’un individu néolibéral.
Éditions L’échappée, 224 pages, 17 euros. Sorti en octobre 2020.

15/12/2020

Pour une réappropriation des technologies

“Technologies partout,
démocratie nulle part”

d'Irénée Régnauld et Yaël Benayoun


Présentation : L’urgence climatique, l’ubérisation, l’économie des petits boulots, les smart cities et la surveillance algorithmique nous ont brutalement fait prendre conscience des répercussions dramatiques des technologies. Alors que le progrès était censé servir le bien commun, il nous échappe. Nous le subissons. Malgré cela, la réponse apportée à tous les problèmes économiques et sociaux se borne à des solutions purement techniques.

Irénée Régnauld et Yaël Benayoun révèlent et dénoncent les dogmes et les manœuvres qui permettent aux industries et aux pouvoirs publics de maintenir les citoyens et les travailleurs à l’écart des choix technologiques, en excluant tout processus démocratique. Ils montrent que notre arsenal juridique et nos institutions apeurées, voire serviles, sont incapables de contrer les servitudes imposées par les plateformes et les industries hyper capitalistes.

Pour sortir de cette confiscation du progrès, les auteurs proposent des actions concrètes et réalistes qui replacent le débat démocratique et les revendications citoyennes au cœur du développement technologique, afin que la question du progrès devienne l’affaire de tous.

Diplômé en sciences politiques et en affaires internationales, Irénée Régnauld est consultant en innovation et en transformation numérique, et fondateur du blog technocritique de référence « Mais où va le web ? ». Diplômée en philosophie politique et en sciences sociales, Yaël Benayoun conseille les organisations qui souhaitent se doter d’outils d’observation et de compréhension des réalités sociales. Irénée et Yaël ont fondé Le Mouton numérique, une association qui met en lumière les enjeux sociaux, politiques et environnementaux du numérique et des nouvelles technologies.
FYP Éditions, 240 pages, 20 euros. Sorti en octobre 2020.

14/12/2020

Le progrès, pour quoi faire ?

Celia Izoard

“Merci de changer de métier”,
de Celia Izoard


Présentation : Les véhicules autonomes sont-ils compatibles avec la lutte contre le changement climatique ? Qui veut des robots-compagnons pour s’occuper des personnes âgées ? L’usine automatisée est-elle le rêve des employés, ou celui des chefs d’entreprise ?

Interpeller directement des chercheurs, ingénieurs et startuppers sur les implications politiques de leur activité, tel est l’objet de ce livre, composé de lettres ouvertes rédigées dans un style piquant, qui mêle la satire et l’analyse. Celia Izoard ouvre ici un dialogue avec les concepteurs des nouvelles technologies pour les interroger sur le sens de leur travail et analyser l’impact social et écologique des grands projets industriels de la décennie, dans un monde en proie à la crise climatique et à l’exploitation au travail. Elle les enjoint à « changer de métier », à l’instar d’Olivier Lefebvre, salarié d’une start-up de véhicules autonomes qui raconte à la fin de l’ouvrage son chemin vers la démission. Au travers de ces trois lettres ouvertes, Celia Izoard invite les non-spécialistes à s’emparer des enjeux sociaux de la recherche scientifique et de l’innovation, véritable point aveugle de la démocratie.

Celia Izoard est journaliste au sein de la revue Z et de Reporterre. Dans ses enquêtes et ses analyses, elle élabore une critique des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques. Elle est notamment co-auteure de La machine est ton seigneur et ton maître et de La liberté dans le coma.
Éditions de la dernière lettre, 136 pages, 9 euros.

11/08/2019

HK ch. révol. tinder

02/01/2019

Au sommaire de "L'âge de faire" de janvier

ecologie
• Edito : la violence c’est la pauvreté
• Dossier : Rendez-nous l'énergie !
Précarité énergétique - Une privatisation venue de loin - Les milliards évaporés du gaz - Les réseaux, résistants mais plus trop - Privatisation des barrages et risque de black-out - La technologie au service de la déshumanisation - Une énergie publique pour une vraie transition - À Briançon, l'électricité est un service public local...
Mobicoop, alternative à Blablacar
• EHPAD : des poneys dans les couloirs (Dordogne)
• Algérie : une cité écolo aux portes du désert
• Entretien : des policiers et gendarmes contre la prohibition des drogues
• La petite tannerie écologique
• Biomimétisme, le génie de la nature
• Livre : Njinga, reine africaine hors norme
• Climat, nuit de garde à vue pour 2 militants
• Une nouvelle ZAD en Vallée Dordogne ? • Mon smartphone à 4 ans • Les cabanes des gilets jaunes : un jeu très sérieux • Le kérosène d’abord ! • Taxation des Gafa • La pause Qi Gong • Fiche pratique : démasquer les stéréotypes sexistes...

> EN SAVOIR PLUS.

24/09/2018

La liberté d'expression en question

"Free Speech, Parler sans peur"
Documentaire de Tarquin Ramsay

En salles depuis le 5 septembre
« L'Homme peut-il vraiment être libre sans une totale liberté d'expression ? Est-elle l'oxygène de notre société ? Le film va au cœur de ce qu'est réellement la liberté d'expression et de son impact sur notre quotidien. Julian Assange, Jacob Appelbaum, Sarah Harrison, Jude Law, Jérémie Zimmermann (la Quadrature du Net) évoquent les enjeux et l'importance de ce droit fondamental fortement remis en question aujourd'hui, notamment en Occident. Sans cette liberté essentielle, il n'y en a pas d'autres possibles. »
Film


INTERVIEW DU REALISATEUR (extrait)
Qu’avez-vous appris de fondamental lors de ces différents entretiens ? 
Tarquin Ramsay : J’ai appris l’importance de la liberté d’expression, et plus largement la communication comme base de nos démocraties - notamment avec Julian Assange. C’est être un esclave que de ne pouvoir s’exprimer. La capacité de communiquer est la pierre angulaire de toute société. Dans ce film, nous argumentons que chaque loi, chaque constitution, chaque droit de l’homme et toutes les conversations fleurissent parce que nous avons la capacité de communiquer. Si vous placez une limite à la communication, alors vous placez une limite chaotique et destructrice encore plus grande sur le reste de la société. La liberté est l’oxygène de notre société. Sans elle, pouvons-nous être pleinement humains ?

Une autre idée tirée de ces entrevues est l’idée que nous prenons pour acquis la liberté d’expression en Occident. La plupart des gens ne veulent pas vraiment que leur concitoyens aient la liberté de parole. Ils veulent juste que les autres aient la liberté de dire ce qu’ils veulent bien entendre. Nous semblons créer un précédent actif en écartant tous ceux qui cherchent à offenser, ou à critiquer. Nous devons contester les idéaux racistes, mais la capacité de les contester vient en les écoutant au préalable. Cette composante de la liberté d’expression est souvent sousestimée - la capacité d’écoute. Descartes disait “Comment pouvonsnous interroger quelque chose sans l’écouter en premier lieu ?”. Cette compréhension est cruciale.

> Pour en savoir plus, connaître les salles de cinéma qui diffusent le film, voir d'autres extraits...

12/08/2018

Une radio pour les Biens communs

radio FM

« Libre à Toi, association de loi 1901 fondée en juin 2015, est une plate-forme transmédia d’innovation sociale et d’éducation populaire. C’est une fabrique de Communs. Depuis le 20 novembre 2017, sur décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'association édite le service de radio Cause Commune, à Paris et en Île-de-France sur 93.1FM (et sur internet). L’ensemble des contenus, produits sous logiciel libre, est aussi publié sous licence "creative commons".

Radio associative et citoyenne, Cause Commune investit des questions d’actualité ou de société en interaction avec ses auditeurs, relaye les initiatives locales dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’économie solidaire et du partage des savoirs et de la culture, tout en ouvrant au questionnement, au débat et à l’échange autour de ces initiatives.

"La voix des possibles" rassemble dans sa grille de programmes les voix pour l’instant disparates des chercheurs et des inventeurs de solutions propres à relever les défis écologiques, techniques, sociaux et économiques du monde d’aujourd’hui. Pour ce faire, sont notamment invités à la rejoindre tous les acteurs du logiciel libre et du numérique, de la culture libre, de la science et de l’éducation, de l’environnement et de la nature qui œuvrent pour le maintien et la sauvegarde des biens communs et pour une société de la connaissance fondée sur le partage. »
> Pour en savoir plus (grille, etc.).
> Le compte Twitter de Cause Commune.

19/03/2018

À paraître

"Demain, les Révolutions !
Utopies & anticipations révolutionnaires (1834-1909)" (anthologie)

Présentation : « 1830, 1848, 1871, 1905, 1917…, les révolutions et révoltes populaires se sont succédées pendant un siècle. Portés par une volonté de conquêtes sociales, d’une transformation profonde de la société et par l’espoir de voir leurs idées triompher, des auteurs engagés dans différents courants progressistes ont imaginé l’avenir des révolutions qu’ils vivaient ou qu’ils souhaitaient : à partir de théories ils projettent les lecteurs dans une ère nouvelle, un âge d’or à venir. Les sept textes réunis dans Demain, les Révolutions ! témoignent de la diversité des points de vue, des courants et des moyens de réaliser la révolution annoncée.
Ces disciples de Saint-Simon et de Charles Fourier, socialistes et anarchistes, communards et anarcho-syndicalistes rêvent de voir le monde changer de base. Dans ces utopies et anticipations révolutionnaires, une nouvelle société se dessine : plus juste, plus fraternelle, plus égalitaire. Si ces espérances ne se sont pas toutes réalisées, elles contiennent des buts à atteindre qui sont toujours d’actualité, elles portent en germe l’émancipation du genre humain et le désir d’un avenir radieux. L’utopie n’est pas une illusion, elle est un idéal ; elle n’est pas une chimère, elle est un projet. Si, comme l’écrivait Victor Hugo, « l’utopie est la vérité de demain », hier comme aujourd’hui, avec tous les Jean Misère, continuons de bâtir des cités idéales, de chanter le temps des cerises et, demain, le soleil brillera toujours ! »

Table des matières
Philippe Ethuin - Présentation
Louis Desnoyers - Paris révolutionné, 1834 - Réformateur et utopiste.
Barthélémy Enfantin - Mémoires d’un industriel de l’an 2240, vers 1838 - Saint-simonien.
Victor Hennequin - Scènes phalantériennes, 1850-1852 - Phalanstérien.
Paschal Grousset - Le rêve d’un irréconciliable, 1869 - Socialiste.
Louise Michel - L’Ère nouvelle, 1887 - Socialiste libertaire.
Olivier Souëtre - La cité de l’égalité, 1892 - Anarchiste.
Émile Pouget - Que nous réserve la révolution de demain ?, 1909 - Anarcho-syndicaliste.

Editions Publie.net, 272 pages, 22 euros.
Sortie le 2 mai. Peut être précommandé dès maintenant.
> Pour en savoir plus.

24/07/2017

Un autre internet est-il possible ?

ChiapasLu sur Espoir Chiapas :
Les Zapatistes du Chiapas invitent à l’édition cybernétique du Festival pARTage pour début août, avec pour principale question : "Un autre internet est-il possible ?", et invitent tous les groupes, collectifs, et organisations qui construisent un "autre" espace, de (dé)construire des réponses, et de rassembler ses initiatives.


Communiqué de l’EZLN :
« Un autre internet, c’est-à-dire un autre réseau, est-il possible ? Peut-on y lutter ? Ou cet espace sans géographie précise est-il déjà occupé, monopolisé, coopté, bouclé, neutralisé ? Ne peut-il pas y avoir là de résistance et de rébellion ? Peut-on faire de l’Art sur la toile ? Cet Art, comment est-il ? Peut-il se rebeller ? L’Art sur la toile peut-il résister à la tyrannie des codes, des passwords, du spam en tant que moteur de recherche par défaut, des j’aime-j’aime pas associés aux actualités sur les réseaux sociaux où les millions de likes donnent l’avantage à l’ignorance et la stupidité ? 

L’Art sur, par et pour la toile banalise-t-il et minimise-t-il la lutte, ou au contraire lui donne-t-il plus de puissance et lui permet-il de grandir, ou "rien à voir, mon cher, c’est de l’art, pas une cellule militante" ? L’Art sur la toile peut-il faire ses griffes sur les murs du Capital et le blesser d’une brèche, ou approfondir celles qui existent déjà et y persévérer ? L’Art peut-il sur, par et pour la toile, résister non seulement à la logique du Capital, mais aussi à la logique de l’Art "connu", de "l’art réel" ? Le virtuel est-il aussi virtuel dans ses créations ? 

Le bit est-il la matière première de sa création ? Est-il créé par un être individuel ? Où se trouve le vaniteux tribunal qui, sur la Toile, dicte ce qui est Art et ce qui ne l’est pas ? Le Capital range-t-il l’Art sur, par et pour la toile dans la catégorie du cyberterrorisme, de la cyberdélinquance ? La Toile est-elle un espace de domination, de domestication, d’hégémonie et d’homogénéité ? Ou est-ce un espace en conflit, en lutte ? Peut-on parler d’un matérialisme digital ?
Vous qui créez sur internet, voyez-vous la tempête ? 

La subissez-vous ? Y résistez-vous ? Vous rebellez-vous ? »

Les compañer@s invitent les personnes, collectifs, organisations, groupes réels ou virtuels qui travaillent depuis des zones autonomes en ligne qui utilisent des plateformes coopératives, à construire nos réponses ou à les déconstruire et leur proposent de participer à l’édition cybernétique du festival pARTage "contre le Capital et ses murs : tous les arts !"
Ils proposent ainsi de présenter ces espaces, pour raconter, montrer, faire partager, et d’envoyer notre link pour construire ensemble la salle d’exposition en ligne de ce pARTage digital.

La page où seront notés les links pour participer et qui sera fonctionnelle du 1er au 12 août 2017 est : http://compartedigital
Il est possible d’envoyer (en espagnol) ses travaux à l'e-mail : compas@comparte.digital

> Pour connaître tous les détails.

04/11/2016

Profilage : danger ?



Qu'est-ce que le "profilage", et en quoi celui-ci est-il dangereux pour notre vie privée ?
La Quadrature du Net vous répond.
> Pour en savoir plus, rendez-vous sur controle-tes-donnees.net

13/09/2016

Internet ne nous bouffera pas tout crus

L'association CECIL (Centre d'étude sur la citoyenneté, l'informatisation et les libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) est heureuse de vous annoncer la parution de son "Guide de survie des aventuriers d’Internet".

Face à la surveillance illégitime, ce guide vise à :
• sensibiliser à ses dangers : profilage, publicités ciblées, mesures restrictives de libertés, IP‑Tracking, autocensure... ;
• assimiler de bonnes pratiques pour mieux défendre nos vies privées et nos libertés ;
• améliorer la maîtrise des outils numériques courants : navigateur, mots de passe, cookies… ;
• inciter à adopter des mesures et outils simples pour se protéger : anti-traceurs
(ex. uBlock Origin), chiffrement (ex. GPG-PGP), réseaux anonymisants (ex. TOR)…

Ce livret de 68 pages est la version papier
de 12 fiches pratiques disponibles sur le site Cecil.

28/06/2016

Jouons-la comme Manu avec le 49-3

« Plus qu'une tendance, le serious game politique est devenu un genre à part entière. Même si les réalisations ne connaissent pas le même succès qu'Angry Birds, ces jeux portent un regard à la fois critique et ludique sur nos sociétés. Et pour prolonger la mobilisation contre la loi travail, voici 49-3.(...) » LIRE l'article.

25/04/2016

#gaspillage #partage

« Pourquoi jeter de la nourriture quand on peut la donner à ses voisins ? Une start-up britannique (Olio) propose une application qui encourage les ménages à limiter le gaspillage alimentaire. (...) » (Lire l'article)

11/04/2016

Quels outils pour communiquer ensemble ?

20/02/2016

Pour les lanceurs d'alerte du Grand Ouest


(Comme on parle beaucoup de PGP dans la vidéo, voir Wikipedia)

> Le projet sur Kickstarter.
> Un autre article.

07/12/2015

Bienvenue en Corée du Nord


(Désolé pour la photo-qui-fait-peur)

02/12/2015

Vers un monde de coopération

« Juriste, artiste, chercheuse et activiste – pas nécessairement dans cet ordre –,
Primavera de Filippi est à l’avant-garde de la lutte pour un Internet libre et ouvert, où la coopération remplacerait la compétition. » LIRE l'article de Rue89.