07/02/2021

Au sommaire de CQFD de février 2021

CQFD

>Accès aux droits des étrangers : Covid, la galère de plus – Pandémie oblige, c’est désormais uniquement par internet que les étrangers doivent adresser leurs demandes aux préfectures. Sauf que les réponses de l’administration sont rares. 

>Chasse aux migrants : « Ça ne peut pas arriver en France, tout de même ? » – Plusieurs fois par semaine, les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais font démanteler des campements de migrants. À plusieurs reprises, le photographe Louis Witter et le journaliste Simon Hamy se sont vu refuser l’accès aux lieux. Récit.

>La solidarité pro-palestinienne est un sport de combat – Rencontre avec deux membres du collectif toulousain "Palestine vaincra".

>Uber Eats, Deliveroo… « Ils se gavent pendant qu’on mange des pierres » –
Wyssem travaille pour une grande plateforme numérique de livraison de repas à domicile. Il a rejoint un collectif de lutte pour les droits des livreurs. Récit de son quotidien.

>Opposition amérindienne à Bolsonaro : « Notre résistance, c’est de raconter cette histoire » – Dans la région du Sertão, au nord-est du Brésil, le peuple autochtone des Pankararu résiste aux pressions pour continuer à occuper librement ses terres.

>Courrier d’une autre Amérique : De la guerre de Sécession au Capitole – Analyses sur une nation gangrenée par le racisme depuis ses origines.


Dossier « L’obsession punitive »
> La justice, peine perdue ? – La justice française garde une fâcheuse tendance à épargner les riches et enfoncer les pauvres....

>Didier Fassin : « La société jouit du châtiment par délégation » – Qu’est-ce que punir ? Pourquoi punir ? Qui punit-on ? En 2017, le sociologue Didier Fassin tentait de répondre à ces questions dans un stimulant essai, Punir : une passion contemporaine. Mettant les théories de la peine à l’épreuve d’observations ethnographiques, il critiquait sévèrement le « moment punitif » que nous vivons depuis une quarantaine d’années. Entretien.

>Condamnés d’avance – Pourquoi les pauvres et les immigrés sont-ils si nombreux en prison ?

>Un téléphone volé, 3 mois ferme – Un après-midi de janvier à la 23e chambre, celle des comparutions immédiates.

>Il était une fois le « bon juge » – Au lieu d’accabler mendiants, vagabonds et femmes adultères, Paul Magnaud pointait la responsabilité de la société dans leur malheur. Refusant d’appliquer les lois qui lui paraissaient injustes, ce magistrat inventa l’état de nécessité. Portrait.

>Le droit au secours des sans-droits – Depuis 2003, le Codetras (Collectif de défense des travailleur·ses saisonnier·es étranger·es de l’agriculture) se saisit du droit pour défendre ceux de personnes exploitées. Histoire d’une lutte.

>Justice restaurative, justice transformative : des alternatives ? – Entretien avec l’universitaire Gwenola Ricordeau, qui milite de longue date pour l’abolition du système pénal.

>Repenser la justice en terre Navajo – Les Navajos, plus grande nation amérindienne des États-Unis, ont mis en place une justice inspirée de celle qui avait cours avant la colonisation. Ici, plutôt que punir, on tente de réparer les torts et de restaurer les relations brisées.

>Pratikopratik : Ami·e, si tu tombes... – Quelques informations de base pour faire face au système judiciaire en cas d’arrestation en manif.
 

Les chroniques
-Je vous écris de l’Ehpad (épisode 3).
-Retour sur la trajectoire de Nelly Kaplan, réalisatrice de La Fiancée du pirate (1969).
-Destination Fort-de-France – Des Juifs, des républicains espagnols ou encore des opposants au nazisme qui embarquent par milliers depuis la France, entre 1940 et 1941, pour rejoindre la Martinique. C’est cette histoire méconnue que raconte Éric Jennings dans Les Bateaux de l’espoir : Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise (CNRS).

> EN SAVOIR PLUS.

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