Faisons de la Journée mondiale sans voitures une vitrine de ce à quoi nos villes devraient ressembler sans voitures… 365 jours par an. Alors que notre climat se réchauffe, la Journée mondiale sans voiture est l’occasion idéale de libérer la planète de cette surchauffe et de demander à nos urbanistes et à nos politiciens de rendre prioritaires le vélo, la marche et les transports publics plutôt que l’automobile. » (Journeesansvoitures)
Lu sur le site du réseau québécois in-terre-actif :
« La journée sans voiture se déroule dans plusieurs villes du monde le 22 septembre de chaque année. Durant toute la journée, plusieurs municipalités interdisent la circulation automobile dans leur ville ou dans certains secteurs de celle-ci. La première manifestation officielle a eu lieu dans la ville de Reykjavik, la capitale de l’Islande, en 1996. Depuis, on organise des journées sans voiture partout sur la planète. Cette journée permet de libérer les citadins des désagréments liés à l’automobile pendant 24 heures. De plus, le 22 septembre incite les gens à réfléchir sur la pollution atmosphérique et les porte à considérer d’autres moyens de locomotion que l’automobile. (...)
Il est évident qu’une seule journée sans voiture par année n’arrivera pas à régler le problème de la pollution de l’air et du réchauffement climatique. L’expérience risque toutefois de mener à une prise de conscience de la part des automobilistes. Ces derniers pourront en effet constater qu’il est facile de prendre des habitudes plus écologiques dans leurs déplacements quotidiens. La réflexion peut même pousser certains à adopter un moyen de transport alternatif le reste de l’année. Au-delà de la réflexion écologique, la journée sans voiture permet d’apprécier les nombreux avantages de vivre dans une ville débarrassée de la circulation automobile.
On constate une diminution importante du bruit dans les villes qui organisent une journée sans voiture. La pollution sonore et le stress que cela occasionne sont donc minimisés lorsque l’on diminue la circulation routière. Les bénéfices sur la santé sont tout aussi évidents ; la respiration est beaucoup plus facile sans le gaz d’échappement des autos. De plus, la circulation devient beaucoup plus libre et sécuritaire pour les piétons qui se réapproprient leur ville le temps d’une journée.
La population des pays industrialisés souffre d’un manque d’activité physique chronique. En effet, le transport quotidien peut devenir un moyen simple d’intégrer l’exercice à la vie de tous les jours. L’utilisation du vélo et la marche représentent une planche de salut pour la santé des personnes les moins actives. Enfin, la journée sans voiture permet aux automobilistes de faire des économies puisqu’ils n’ont pas à payer l’essence ou une place de stationnement. (...) »
Lu sur La Libre Belgique (2014) :
« Dans le cadre de la semaine européenne de la M-mobilité du 15 au 22 septembre, le 13e dimanche sans voiture aura lieu le 21 septembre, de 9 heures à 19 heures, sur l'ensemble des 160 km² de la Région de Bruxelles-Capitale. Selon Bruxelles Mobilité, quelque 8,7 tonnes de CO2 ont été épargnés durant la précédente semaine de la mobilité. Dans dix entreprises publiques et privées, les employés se rendant au travail en voiture bénéficieront de titres de transport gratuits. (...) La STIB et De Lijn offrent la gratuité des transports à Bruxelles dimanche. Les lignes de métro, de tram et de bus les plus importantes seront renforcées. La SNCB propose un "Mobility Deal" à 11 euros pour un aller-retour entre deux gares belges. Les parkings de dissuasion sont fléchés à partir du ring. (...) »
A Paris, le 22 septembre, Vélorution appelle les vélos à se retrouver pour une Masse critique à 18h30 place de l'Etoile.
Lu sur 22septembre.org : « À la fin de la semaine de l’immobilité écologique, appel au triomphe des cyclistes urbains contre l’auto-moto. Ce sera la masse critique parisienne du lundi 22 septembre 2014 !
Coïncidence ! Nous nous retrouvons tou·te·s à vélo pour tourner autour de l’Arc de Triomphe, le 22 septembre, jour de l’ex-« journée sans voiture ».
Concentration cycliste non déclarée :
-être pile à l’heure pour faire masse (critique) !
-s’insérer dans le trafic et tourner autour de la place sans bloquer la circulation
-si autoblocage complet, s’extraire et partir.
Il y a des impératifs pour mieux vivre en ville : réduire drastiquement les émissions de particules, les gaz à effet de serre, le bruit, la vitesse. Et il y a les lobbies et la (non) volonté politique… Il y a des symboles comme le 22 septembre, journée mondiale sans voiture, que la France a dilué dans une Semaine de la mobilité inodore et sans saveur. Plus personne n’entend parler en septembre d’amélioration de la qualité de vie, protection de la santé, diminution du stress. Le site web officiel de l’événement est indigent et pieds, bus, vélo, voitures… tout y est équivalent. Tout est durable : la bagnole et la pollution.
Le lundi 22 septembre, rendez-vous à vélo à 18h30 très précises pour tourner place de l’Étoile, s’insérer dans le trafic et recycler l’espace public au sol. Les cyclistes montreront par l’absurde que, contre la pollution, tourner en rond n’est pas la solution. Restructurons nos villes, relocalisons nos activités, réduisons nos besoins de transport. La véritable sécurité routière, c’est l’élimination des bagnoles à 4, 3 ou 2 roues. Une seule solution : la Vélorution ! Et tous les jours ! »
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