30/04/2014

Un peu de science participative


Une nouvelle enquête participative 
pour plonger au cœur de la nuit
« On pourrait penser que la nature dort la nuit, mais c’est tout le contraire ! Pour découvrir ce monde fascinant, le Muséum national d’Histoire naturelle, Noé Conservation et l’Association française d’Astronomie lancent de mai à
octobre 2014 une nouvelle enquête participative, "Insectes et Ciel étoilé". L’objectif : proposer à tous, petits et grands, d’aider les chercheurs à mieux comprendre l’impact de l’éclairage artificiel sur la biodiversité.

L’éclairage artificiel nocturne s'est fortement développé en France et représente aujourd’hui près de 40 % de la facture d’électricité des communes. Une grande partie du territoire est concerné par cette pollution lumineuse et l’impact de ce phénomène sur la biodiversité est encore méconnu. L’enquête "Insectes et Ciel étoilé" a pour objectif d’évaluer à grande échelle l'impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité, en couplant l’observation des étoiles à celle des insectes nocturnes. L’observation des étoiles visibles permettra de mesurer la pollution lumineuse, celle des insectes donnera une indication de l’abondance et de la diversité des espèces présentes.

Le protocole, ouvert à tous, comporte deux volets. Il ne nécessite ni matériel compliqué, ni compétences préalables en astronomie ou en entomologie : un guide est à disposition des participants pour les aider à reconnaître les insectes et les étoiles.
- La première phase "Insectes" consiste à installer au coucher du soleil une ampoule au-dessus d’un drap blanc et à y compter et identifier, une heure après, les petites bêtes qui auront été attirées.
- La seconde phase "Ciel Étoilé" peut ou non se réaliser la même nuit. Après avoir habitué ses yeux à l’obscurité, il faudra repérer dans le ciel une des trois constellations (selon la période d’observation) : Lion, Vierge ou Cygne, puis noter les étoiles de la constellation visibles à l’œil nu.
- La dernière étape, essentielle pour que les données puissent être analysées par les chercheurs, est la saisie des observations sur site internet. »
Le protocole et tous les outils 
sont téléchargeables sur insectesetcieletoile.fr 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

« Ils » préconisent l’usage d’ampoules qui crament les bestioles. Merci pour elles. Comme il est dit dans le « protocole » « (attention à [sic] laisser refroidir la lampe avant de la manipuler) ».
On nous a assez fait ch... avec les ampoules froides pour en faire usage quand ça évite de bousiller des bestioles, non ? Mais ces vies sont si peu importantes comparées à la nôtre, la seule qui compte. Quelle intelligence « supérieure »...
K.-G. D.

kuriakin a dit…

Ils indiquent seulement par mesure de précaution de faire attention à la manipulation des ampoules. Cela ne signifie pas qu'elles seront forcément brûlantes. Surtout au bout de seulement une heure.

D'autant plus que, par exemple, la Philips Tornado semble être une fluocompact : si elle chauffe davantage qu'une LED, qui reste quasiment froide, elle chauffe moins vite que les ampoules du siècle dernier, qui n'ont cependant jamais empêcher les insectes volants de venir s'y coller régulièrement sans tomber foudroyés ou grillés.

Pour griller des insectes, il en faut plus que ça : les fabricants spécialisés utilisent des grilles sous tension d'une puissance d'environ 3000 Volts, qui font "exploser" la bestiole (beurk), les moustiques par exemple.

Cette étude serait absurde s'ils tuaient les sujets de l'étude à chaque fois.

Ceci dit, je pense que le protocole date d'au moins un an ou plus. Et qu'ils devront l'actualiser en se référant à d'autres ampoules, plus récentes.

On pourrait aussi parler de ces nouvelles ampoules. Ok, elles dépensent moins d'énergie mais elles ne sont pas moins polluantes, bien au contraire (à cause des gaz dangereux contenus), sauf peut-être les LED (et encore, je pense qu'on ne sait pas encore tout).

K, qui vient de changer l'ampoule de sa cuisine, et qui a dû se pencher sur la question.