07/01/2014

Au sommaire de "Silence" de janvier


• Un dossier "Alternatives en Picardie " 
[Le jardin des Vertueux (production de légumes, éducation à l'environnement, insertion sociale et démarches artistiques dans les hortillonnages d'Amiens) ; La petite musique des Vers solidaires (festival solidaire à Saint-Gobain) ; Hôtel Les Tourelles, au Crotoy, en Baie de Somme, vers une démarche écologique ; Un tour de France des alternatives en trio ; Comment des étudiants redécouvrent coloquintes et panais (l'assos Cac'Carotte propose des paniers de légumes sur le campus de Compiègne) ; Les Pêcheurs de lunes (un estaminet à Bayonvillers) ; Le Familistère de Guise (un "palais social" du XIXe siècle) ; Les Esserres (lieu d'échange et de diffusion des arts, de la nature et des technologies) ; L'Ecume du jour (bistrot associatif et solidaire) ; Les Ateliers de la Bergerette, une des premières recycleries; une liste d'alternatives en Picardie.]

• Des articles : Les gros bonnets rouges (laissez-nous polluer en paix !) ;
Ça brûle pour la forêt ! (les grosses centrales bois-énergie, un danger pour les forêts ?) ;
L’Alliance citoyenne, de la colère au pouvoir d’agir (à Grenoble, autour de la pensée de l'activiste US Saul Alinsky) ; Dans les forêts du Médoc, les aquarelles remplacent les poubelles (moins de pollution, plus de services) ; Mireille Oria, relai local de Silence (entretien) ; L'Atelier de Charenton (alternative éducative).
• Des brèves (alternatives, climat, ogm, environnement, énergie, éducation, femmes, Nord/Sud, transition, paix, agenda, livres...).


EDITO de "Silence" n°419
En terres picardes
La Picardie, ce sont trois départements (l'Aisne, l'Oise et la Somme) situés entre l'Ile-de-France et le Nord-Pas-de-Calais. Elle compte 2 millions d'habitants et reste très rurale :
60 % de la surface en terres agricoles, seulement 5, 2 % de surfaces artificialisées, le reste en prés, bois et zones humides.

On y trouve une agriculture extrêmement intensive avec beaucoup de betteraves sucrières et de pommes de terre. Par conséquent, c'est la région de France la plus frappée par la disparition d’espèces végétales, d'après les conservatoires botaniques nationaux.
Le retour des haies, le développement de la bio, la création de zones naturelles protégées, depuis maintenant une vingtaine d'années, essaient de stopper ce phénomène. 

C'est une région qui garde une langue régionale : selon un recensement de 2000, le picard est encore parlé par un quart des habitants et est compris par les trois quarts de la population. A l'exception de la proximité de l'Ile-de-France, de la capitale régionale (Amiens) et de lieux touristiques comme la Baie de Somme (10 millions de visiteurs par an), c'est une région économiquement pauvre. Globalement, le PIB par habitant y est deux fois plus faible que celui de l'Ile-de-France.

Alors que beaucoup de petites villes sont en crise à cause de la délocalisation de leurs industries, la région, bien ventée, a misé sur le développement des parcs éoliens. Fin 2011, avec 465 machines, c'est la première région de France pour l'électricité éolienne. Et ce n'est pas fini : le programme régional prévoit d'en avoir 1100 en 2020. Une manne financière pour les communes qui les accueillent. Les initiatives alternatives y sont diverses, comme partout, comme ce numéro vous propose de le découvrir.  Michel Bernard

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• La revue S!lence (48 pages, 4,60 euros) est diffusée uniquement
par abonnement et dans un certain nombre de lieux en dépôt.
• Les numéros épuisés sont téléchargeables sur le SITE DE LA REVUE.
L'abonnement est désormais possible directement sur le site de S!lence.

Aucun commentaire: