04/09/2013

A paraître en septembre


"LES PRÉDATEURS DU BÉTON,
Enquête sur la multinationale Vinci", 
de Nicolas de la Casinière 

Présentation : « Créé en 2000, le jeune groupe Vinci est vite devenu un champion du CAC40 et le leader mondial du BTP, à peine dépassé par deux groupes chinois depuis. Autoroutes, parkings, et aéroports, voies ferrées, industrie nucléaire, réseaux d’eaux, constituent les marchés de Vinci pour la phase construction et pour l’exploitation. Pour les partenariats public-privé et les grands chantiers, Vinci a constitué avec quelques autres majors une oligarchie très restreinte, surpuissante, imposant son ordre au monde économique et aux collectivités. Vinci incarne le capitalisme moderne avec un discours de façade vert, une rhétorique bien rodée sur l’humain au cœur de l’entreprise, des œuvres de bienfaisance bien orchestrées, mises en avant. Ce qui n’empêche pas des pratiques de prédateurs en profitant des opportunités ouvertes par le crise financière et économique, l’exploitation de la précarité des salariés, ses proximités avec le pouvoir et quelques ennuis devant les tribunaux.

SOMMAIRE
• Oligarchie vaincra ! Rapport à l’argent d’Antoine Zacharias, le fondateur, premier patron du CAC40 traîné en justice et condamné pour avantages de départs. Portrait de son dauphin et successeur, Xavier Huillard, qui a précipité la chute du patriarche.
• Du passé faisons table gigogne. Histoire de groupe avant la constitution de Vinci : Girolou, SGE, rachat et absorption, dessous de tables du temps de La Générale des Eaux
• Vinci soit-il. Le groupe de BTP depuis sa création 2000. Stratégie de réseau et de filiales, tactiques de prédateur (rachat des aéroports portugais). Traitement social des salariés.
• À qui profite le green ? Green Washing et Social Washing : les stratégies de communication pour apparaître pétri d’écologie et de responsabilité sociale. En face, les conditions de travail, la précarité sur les chantiers, les procès pour mise en danger des salariés (dangerosité bitume chez Eurovia).
• Charité bien ordonnée. Bonnes œuvres, chaires universitaires, fondations et think tanks (Hulot, Institut de l’entreprise, Fabrique de la Cité, Fondation Vinci pour la cité, Fondation Vinci Autoroutes, Pour une conduite responsable, Aurore...).
• En tout état de cause. Marchés publics en état de siège. Partenariat public-privé (PPP) et rapports avec l’État, pantouflages, passage des services de l’État au service de Vinci.
Aux éditions Libertalia. 160 pages, 8 euros.

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