28/08/2013

Habitat groupé : un exemple dans la Drôme


Lu sur "Tour de France des alternatives" (extrait) :

Et si on habitait autrement ?
Vivre ensemble en préservant l'intimité de chacun tout en réduisant son impact écologique. Tel est le pari que se sont lancés les membres de l'habitat groupé Habiterre (Drôme) en 2011.

« (...) Les habitants ont mis en commun, une tondeuse, leur outillage et même une chaudière à bois qui leur permet, en plus de limiter leur impact sur l’environnement, de réduire considérablement leurs dépenses énergétiques. Le hameau est composé de onze logements indépendants, afin que chacun préserve son intimité, mais c’est dans la maison commune, placée au centre du hameau, que bat le cœur d’Habiterre. Les membres peuvent s’y retrouver pour cuisiner, se répartir un demi-cochon, prendre l’apéro, faire leur lessive ou profiter de la bibliothèque commune.

C’est également dans cette grande salle, qui a déjà accueilli près de 80 personnes, que sont discutées toutes les deux semaines les décisions à prendre concernant cette grande colocation. A l’occasion d’un petit déjeûner, les habitants se mettent d’accord sur la couleur du crépis, la construction d’une dalle pour le garage à vélo ou encore l’organisation d’activités ouvertes sur l’extérieur. "Nous fonctionnons dans une démocratie qui n’a pas besoin d’être surformalisée", note Joël, un des cofondateurs, qui a quitté le Québec pour cette aventure humaine.

Néanmoins, quand un sujet divise, notamment quand il a des conséquences financières, des assemblées plus formelles sont réunies. Dernièrement, c’est l’installation d’une antenne satellite qui a créé le débat. "Ça crée une contrainte. On n’a pas la même liberté que si on était chacun chez soi. Mais les décisions se prennent à tous", plaide cet entrepreneur social. (...) »

> Lire l'article en entier.
> Aller sur le site d'Habiterre.

Le "Tour de France des alternatives", kezako ?

Présentation par son "créateur" : « (...) Pendant ce tour de France, je vais observer des alternatives concrètes dans des domaines aussi variés que l’économie, l’écologie, l’éducation, la politique ou la culture. Au fil de mes reportages, des solutions alternatives au système actuel vont émerger. Ces projets ont pour point commun d’être locaux, concrets et reproductibles. Ils constituent des réponses à des problématiques qui nous touchent tous : le logement, l’alimentation, la santé, l’éducation.

Le but de mon projet est de donner de la visibilité à ces alternatives. Elles essaiment un peu partout en France et sont portées par de nombreux collectifs (Colibris, villes en transition, réseau REPAS…), mais, malgré leur nombre chaque jour grandissant, ces initiatives ne sont pas réellement prises au sérieux. Quand les médias s’y intéressent, ils insistent souvent sur leur caractère particulier, original, mais ne les présentent jamais (ou rarement) comme des modèles adaptables ailleurs et amenés à se développer.

Pourtant, ces alternatives sont des réponses concrètes à la dégradation des conditions de vie, l’effritement du lien social et l’absence de maîtrise de nos productions et consommations.  Mon ambition est de montrer que ces initiatives, qu’il s’agisse de monnaies locales, d’Amap, d’espaces de gratuité ou d’entreprises coopératives, peuvent se développer et se généraliser, jusqu’à se substituer (du moins en partie) au modèle dominant.

Les expériences présentées sur ce site sont autant de pistes à explorer pour relocaliser l’économie, renforcer la démocratie, préserver notre environnement et favoriser le vivre-ensemble. Avec ce tour de France, je compte redonner espoir et envie d’agir à ceux qui me liront. Espoir d’autant plus réaliste que les solutions proposées n’impliquent pas qu’un quelconque parti politique les reprenne. Il suffit que les citoyens se convainquent eux-mêmes de leur capacité d’agir et fassent leur cet adage de Gandhi : "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde". » EN SAVOIR PLUS.

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