26/08/2013

Désobéir, un devoir civique ?


"Désobéir", 
de Marie-France Hazebroucq
« "Fais pas ci, fais pas ça", on connaît la chanson, celle qu’on serine à l’enfant pour le préparer à vivre en société. Faudrait-il donc apprendre à obéir sous prétexte qu’on devra le faire toute sa vie ? Comment peut-on être libre si l’on se soumet à la volonté de quelqu’un ? Le meilleur moyen d’apprendre à être libre ne serait-il pas de DÉSOBÉIR ?
Même si le respect des règles ou des normes n’entraîne pas nécessairement un assujettissement qui nous ferait perdre notre liberté, certaines formes d’obéissance sont aliénantes, tels le conformisme ou l’obéissance aveugle. Et désobéir, ce n’est pas aussi facile qu’on le pense : il ne s’agit pas de désobéir à moitié, comme quand on s’exécute en râlant ou en traînant les pieds, mais de transgresser la loi, de rejeter en bloc l’autorité. Il existe aussi un mode de désobéissance qui consiste à ne pas faire ce qui est demandé. Voire à ne rien faire du tout. À côté de la résistance passive désarmante se dresse enfin la révolte en armes. La violence est-elle de mise contre un pouvoir injuste ? Toute autorité s’avère-t-elle opprimante ? Désobéir, serait-ce non seulement un devoir civique mais aussi un droit ? »
Editions Rue de l'Echiquier, collection Philo ado, 128 pages, 10 euros. Mai 2013.

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