02/12/2011

La revue S!lence en décembre

silence decembre
Un dossier sur les « Terres collectives »
[Collectives et solidaires, de nouvelles formes d’accès à la terre ; Une installation collective sur les Causses ; Rencontre avec Aude et Jérôme, maraîchers engagés ; Une pépinière d’activités à la mode paysanne ; Conversion en biodynamie au cœur du vignoble jurassien (entretien) ; Savez-vous planter vos sous... (La carte des sites Terres de Liens).]
• Des articles : "Où passent les terres agricoles ?" ; "Arrachage des vignes transgéniques de Colmar" ; "La recherche "sous cloche" en procès" ; "Vers une recherche pour le vivant" ; "Femmes et féministes contre l'armée" ; "L'agriculture de demain s'invente au Bec Hellouin" ; "Nucléaire : 750 milliards ! Le coût tellement dément du démantèlement".
• Des brèves (alternatives, agri-bio, santé, éducation,
nucléaire, femmes, nord/sud, transition, habitat, agenda, livres...).

EDITO de "S!lence"
On achève bien les pauvres
« Dans les années 1980, l'agriculture intensive produit trop de nourriture et l'Europe
donne des subventions pour que des terres soient mises en jachère. Puis, les rendements étant au mieux, stables, et les surfaces de culture diminuant, à un moment donné, il a fallu remettre les jachères en culture. Aujourd'hui, même en cultivant tout, cela ne suffit plus et
l'Union européenne a commencé à acheter de la nourriture à l'extérieur pour maintenir
l'aide alimentaire.
Six Etats membres ont saisi l'Union européenne, en septembre 2011, estimant illégal de payer pour acheter de l'alimentation à destination des structures caritatives. Conséquence immédiate : pour la France, les dons de nourriture à ces structures (Banque alimentaire, Restos du cœur, Croix-Rouge, Secours populaire…) sont divisés par quatre.
Mais pourquoi n'arrive-t-on plus à produire autant ? Il y a d'abord les baisses de rendements : la culture intensive à coups d'engrais et de pesticides a atteint ses limites et les sols sont maintenant de très mauvaise qualité. Il y a aussi le fait que les gros engins ont remplacés les humains, or ils ne peuvent être utilisés que sur de grandes surfaces planes. Les terres en pente ont été abandonnées. Il y a des surfaces agricoles utilisées pour produire des agrocarburants. Enfin, il y a l'étalement urbain (lotissements, routes…) qui chaque année mange des milliers d'hectares, généralement les meilleures terres.
Ainsi, aujourd'hui, les plus pauvres sont victimes de la destruction des sols.
Les alternatives sont pourtant là : Terre de Liens, que nous présentons dans ce numéro, propose d'acheter les terres cultivables collectivement pour faciliter l'installation de jeunes agriculteurs. Les groupes de transition sensibilisent les urbains à la nécessité de stopper l'étalement des villes. Les AMAP permettent de refaire du lien entre producteurs et consommateurs. Reste, au sein de ses initiatives, à y faire le lien avec les structures caritatives comme cela se fait déjà avec les Jardins de Cocagne. » Michel Bernard

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par abonnement et dans un certain nombre de lieux en dépôt.
• Les numéros épuisés sont téléchargeables sur le SITE DE LA REVUE.
Par exemple, le numéro de décembre 2010 consacré à la Transition est épuisé.
Mais il est téléchargeable en entier (pdf) gratuitement sur le site de "Silence".
L'abonnement est désormais possible directement sur le site de S!lence.

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