Au sommaire de S!lence d'octobre
• Un dossier sur « Vivre en colocation » (enquête ; cohabitat : le pari de l’équilibre ; cohabiter entre âges différents ; un petit point historique ; colocataires au bord de la crise de nerfs ?)
• Des articles : Octovales, un tour du monde de la paix ; le dépôt d'épicerie "3 ptits pois" à Lyon ; Grenelle de l'environnement : tout ça pour ça ?! ; Camp Action Climat 2010 au Havre ; L'Alsace a-t-elle besoin de vignes OGM ? ; livre Habitats atypiques...
• Des brèves (alternatives, agri-bio, santé, éducation, nucléaire, femmes, nord/sud, décroissance, habitat, agenda, livres, petites annonces...).
EDITO de Silence
Colocation : à l'école du collectif
« A l'heure des "réseaux sociaux", les relations deviennent de plus en plus virtuelles et nous vivons dans un isolement croissant. L'ancrage dans une vie collective est-il un moyen de résister à cette logique ? Certain-e-s se font les aventuriers d'un mode de vie partagé qui cherche à inventer des rapports de vie basés sur l'enracinement dans un territoire, la relation directe, le partage, l'autogestion, l'interdépendance au quotidien.
Les moyens d'y parvenir sont multiples. Entre les projets d'habitat collectif et d'éco-villages qui demandent souvent des fonds importants et des années de mise en place, et les squats qui remettent en cause la propriété mais impliquent d'accepter de vivre dans une insécurité et une précarité permanentes, nombreux sont ceux qui ont choisi une voie médiane pour vivre en collectif : la colocation.
Cette formule reste incluse dans les filets de l'économie et ne permet pas une autonomisation satisfaisante, mais elle a l'avantage d'être plus facile d'accès financièrement et plus rapide à mettre en place.
Au-delà des colocations étudiantes classiques, de plus en plus nombreux sont ceux qui tentent par là de vivre une aventure collective mettant en pratique les valeurs politiques ou écologiques dont ils sont porteurs.
Quels sont les limites et les intérêts de la vie en colocation ?
Cette forme de partage de conditions quotidiennes d'existence est-elle une école d'autogestion ? Permet-elle de fissurer la mentalité individualiste ? Enfin, la colocation est-elle un tremplin qui aide à aller par la suite vers des modes de vie alternatifs et socialisés, ou constitue-t-elle plutôt une simple parenthèse de jeunesse dans un parcours de vie rangé ?
Silence se propose d'explorer ce territoire en interrogeant ses acteurs sur les pratiques variées qu'ils mettent en place et les difficultés qu'ils rencontrent. »
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> La revue S!lence (48 pages, 4,60 euros) est diffusée uniquement
par abonnement et dans un certain nombre de lieux en dépôt.
> Les numéros épuisés sont téléchargeables sur le site de la revue.
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