31/01/2011

Le dernier Vaneigem est sorti

Sorti en décembre
L’État n’est plus rien, soyons tout,
de Raoul Vaneigem
suivi de « Un changement radical est à notre portée »

Présentation de l'éditeur : « Ce texte a été écrit pour le Festival antiautoritaire pour la démocratie directe, réalisé les 8, 9 et 10 septembre 2010 en Grèce, dans
la ville de Thessalonique. Il comprend "Ni guerrier ni martyr", réflexions faisant suite à une question soulevée par un ami persan confronté à la violence répressive de la dictature islamiste en Iran. Les réponses, inédites en français, de Raoul Vaneigem à un questionnaire, rédigé l’été 2007 par Javier Urdanibia (traducteur en espagnol du Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations) et évoquant l’Internationale situationniste, Guy Debord, la critique de la religion, la philosophie, des expériences en terres mexicaines, complètent cette publication. »

Le billet des éditions Libertalia à propos de ce livre :
« R. Vaneigem y condense sa pensée : urgence d’inventer une démocratie directe et un projet autogestionnaire fondés sur les droits de l’être humain ; rejet de l’exploitation cupide de la terre et de l’homme ; rejet du fétichisme de l’argent, de la concurrence, du clientélisme; refus de la lutte armée lorsqu’elle "accorde la priorité à un objectif militaire plutôt qu’à la création d’une vie meilleure pour tous" ; et finalement, choix du retour à
la base, aux comités de quartier, enrichissement de l’existence quotidienne fondé sur
des valeurs non marchandes. Parmi les pistes concrètes, Vaneigem, persuadé qu’un "changement radical est à notre portée" évoque évidemment les collectivités d’Aragon et de Catalogne de la révolution espagnole, mais également l’expérience zapatiste menée au Chiapas depuis une vingtaine d’années. »

« Je ne demande pas l’impossible. Je ne sollicite rien. Je n’ai nul souci d’espoir ni de désespérance. Je désire seulement voir concrétiser entre vos mains et entre celles des populations de la terre entière une internationale du genre humain, qui ensevelira dans
le passé la civilisation marchande aujourd’hui moribonde et le parti de la mort qui illustre
ses derniers soubresauts. » R. Vanegeim.

Aux éditions Rue des Cascades, 48 pages, 6 €.
Pour en savoir plus ou/et le commander
> voir le site de diffusion Athélès.

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Les éditions Rue des Cascades, c'est quoi ? « C’est comme port d’attache qu’a été choisie l’enseigne de la rue des Cascades... pour mieux s’ouvrir sur le monde à travers les livres. Dans cette petite rue de Ménilmontant, au cœur du "Paris apache" il y a un siècle, il n’est pas si étonnant que se croisent aujourd’hui la résistance des Indiens du Mexique, la mémoire de la Commune, les jeux de l’amour et du langage et les fantômes des compagnons de Jules Bonnot.
Rue des Cascades, née au printemps 2007, cherche à allier la critique sociale à la justesse de l’écriture. Elle a été précédée d’une première expérience éditoriale, de 1985 à 1998, menée avec Angèle Soyaux – qui en assuma seule les dernières années – sous le nom de Ludd. Il faut donc s’attendre à ce que certains domaines explorés par Ludd, comme celui des œuvres de Frank Wedekind et d’Oskar Panizza ou d’écrits autour du blues, réapparaissent du côté des Cascades. Le roman d’aventures nous attire aussi et son versant asiatique en particulier.
À raison de quelques titres par an, il y a donc de quoi œuvrer en cherchant à accorder la singularité du texte – récit, essai, témoignage ou fiction – et la qualité de la fabrication ; cela nous amène à collaborer avec des imprimeries de tradition ancienne. La collection dédiée aux peuples du Mexique et d’Amérique se nomme "Les Livres de la jungle" dans l’espoir que ces petits ouvrages puissent aussi accompagner le voyageur sans l’encombrer. »
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