Une brève santé repérée dans la revue S!lence de février 2010 :
L'acte de santé est ici lié à une démarche sociale. Des accueils spécifiques ont vu le jour : pour les femmes qui ont des questions sur sexualité, pour les migrant-es qui ont des obstacles administratifs, pour des personnes n'ayant plus de couverture sociale, pour les chibanis (vieux migrants maghrébins à la retraite)... en lien avec d'autres initiatives sociales du quartier. »
La Case de Santé - Toulouse - (La ville devant soi) envoyé par hproduction.
Sur leur site, les animateurs de la Case de santé expliquent :
« Il est évident aujourd’hui que la dégradation des conditions de vie est le facteur principal d’apparition de maladies (cancers, diabète, obésité, stress...). En France, on observe plus de sept ans de différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre. Il faut s’attaquer aux inégalités en santé. Il s’agit donc d’être capable de “diagnostiquer” un problème de logement, un harcèlement au travail ou un défaut de papier pour un migrant, lorsque la demande exprimée semble d’ordre médical.
Aucun médicament ne soigne le fait d’être sans papier ou d’être expulsé de son logement. Pourtant ça rend malade ! L’équipe pluridisciplinaire de "la Case de santé” met ainsi en place des protocoles adaptés à la situation de vie de chacun au sein d’un accueil ouvert à tous. En deux années d’activité, la Case de santé c’est plus de 7000 consultations médicales ou sociales, et plus de 800 usager‐es. (...) »
Pour en savoir plus, le site de La Case de santé.
Pour compléter le sujet, rappelons que cette initiative rejoint notamment les expériences des maisons médicales de Belgique et du centre local de service communautaire, au Québec.
La Case de Santé - Toulouse - (La ville devant soi) envoyé par hproduction.
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