OGM cachés envoyé par latelevisionpaysanne. 2009.
Les OGM cachés. Ils sont indétectables, ils ne sont pas évalués et ils menacent
nos assiettes comme nos champs. Ce sont des OGM qui ne disent pas leur nom.
« Nous avons obtenu la suspension des cultures transgéniques dans plusieurs pays européens. Pourtant, les firmes semencières et l’Inra sont en train de développer de nouveaux OGM ! Ces plantes sont produites par des manipulations génétiques autres que la transgenèse : mutagenèse ou fusion cellulaire. Concernant la mutagenèse, la mutation est provoquée par irradiation ou par exposition à des produits chimiques mutagènes.
Par exemple, la société Pioneer a utilisé du méthanesulfonate d’éthyle, classé comme potentiellement cancérigène pour l’homme, pour fabriquer un tournesol muté résistant
à un herbicide qui restera stocké dans ses tissus.
Ces plantes génétiquement modifiées sont reconnues comme des OGM par la directive européenne 2001/18. Or, pour le plus grand profit des sociétés agrochimiques, ces nouveaux OGM ont été exclus de la réglementation européenne sur les organismes génétiquement modifiés. Ainsi, les firmes n’ont aucune obligation d’évaluation, d’étiquetage et d’information des citoyens. Ces « OGM cachés » présentent les mêmes dangers que les plantes transgéniques : contamination des autres cultures, utilisation accrue d’herbicides, brevetage des semences, effets non intentionnels sur la santé, etc.
Refuser une technique dangereuse, c’est possible ! Depuis vingt ans, l’Europe s’est par exemple opposée avec succès au bœuf aux hormones. Faisons de même pour les plantes mutées. Plus largement, nous dénonçons la fuite en avant d’une agriculture scientiste et industrielle, et affirmons que l’on peut et doit construire une agriculture capable de nourrir
les hommes et les animaux de la planète dans le respect de la biodiversité et du vivant.
Il y a urgence. De nombreuses variétés de choux, colzas, chicorées et tournesols sont déjà issues de la fusion cellulaire. Les multinationales BASF et Pioneer sont en train de commercialiser des tournesols mutés que l’on risque de retrouver dans nos champs et nos assiettes dès 2010. Plus inquiétant encore : un colza muté est prévu pour 2011, avec les mêmes risques gravesde contamination qui avaient amené le gouvernement français à suspendre en 1998 la mise sur le marché de colzas génétiquement modifiés résistants
à un herbicide. » OGMDangers
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire