En 2007, elles étaient, en France, au nombre de 1 826 (bin oui, quand même !).
38 156 salariés étaient concernés. Chiffre d'affaires : 3,5 milliards d'euros dont 9,5% à l'export... Et ça se développe encore, malgré le silence médiatique qui les entoure.Leur originalité ? Les salariés sont associés majoritaires de l'entreprise dont ils détiennent au moins 51% du capital. Associés, les salariés décident ensemble des grandes orientations de l'entreprise et désignent leurs dirigeants (gérant, conseil d'administration...). Ils décident notamment du partage des bénéfices. Et ça marche !
Depuis 2001, il existe aussi les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC), qui permettent d'associer celles et ceux, salariés, bénévoles, collectivités territoriales ou autres partenaires qui veulent agir ensemble dans un même projet de développement local.
Il y a aussi les coopératives d'activités et d'emploi (CAE), qui peuvent accompagner les demandeurs d'emploi et les entrepreneurs individuels qui souhaitent tester leur projet d'activité.
SCOP-Entreprises, réseau regroupant les SCOP françaises, a publié «Créer en SCOP, le guide de l'entreprise participative», téléchargeable en pdf ICI.
SCOP-Entreprises s'est doté également d'outils financiers adaptés (prêts participatifs et personnels, capital social, caution mutuelle...) et d'appui juridique. Leur site Web est hyper-complet et très concret : on y trouve tout ce dont on a besoin pour comprendre et, pourquoi, pas se lancer. Une page traite d'un sujet qui pourrait faire de petits si on s'y penche un peu: "Quand les salariés reprennent leur entreprise" ou comment pérenniser son entreprise sous forme SCOP en la transmettant à ses salariés. Pas bête !
Et il existe même des mutuelles pour les salariés des coopératives :
L'Union sociale et la MUCS. Trop forts !
Les SCOP, c'est pas du cinéma !
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