27/10/2019

Argent, trop cher !

Holloway
"La rage contre le règne de l’argent"
de John Holloway


Présentation par l'éditeur : « Le capital nous invite sans cesse à lui rappeler à quel point nous l’aimons : “reviens capital, donne-moi du travail, fais couler l’argent dans nos vies !” Voilà ce qui constitue la base des politiques traditionnelles à gauche : se battre pour le droit au travail. Mais le défi est de mettre la crise à l’envers, casser cet éternel retour à la soumission et dire au capital : nous refusons de devenir des robots à ton service. Il est maintenant temps pour toi de te retirer parce que nous avons autre chose à faire de nos vies. Nous voulons créer un monde qui a un sens. »

Dans ce petit livre, John Holloway démontre en un raisonnement limpide en quoi l’argent est une forme de lien social bien spécifique, conditionnant toute activité humaine, tendant nécessairement à la souffrance et à la destruction. Sans jargon, il rend évidentes les implications sociales du capitalisme (expansion du capital, rôle de l’État et crise de la dette) et engage la construction d’une « nouvelle grammaire » de la révolte.

John Holloway, né en 1947, est un politologue irlandais proche des zapatistes, auteur de Changer le monde sans prendre le pouvoir (Syllepse/Lux, 2008), Crack Capitalism, 33 thèses contre le capital (Libertalia, 2012) et Lire la première phrase du Capital (Libertalia, 2015).
Editions Libertalia, 80 pages, 5 euros. 
Sorti en septembre 2019.

« Nous avons la rage. C’est à partir de ce constat évident que John Holloway propose une analyse claire des situations économiques et sociales actuelles. Mais quelle rage ? La rage contre l’argent qui détermine la marche du monde. Une rage qu’il nous appartient de penser pour qu’elle ne soit pas que haines et destructions.

Dans ce petit livre organisé en 17 thèses, l’auteur de Changer le monde sans prendre le pouvoir et Crack Capitalism, montre dans un raisonnement limpide en quoi l’argent est une forme de lien social bien spécifique, conditionnant toute activité humaine, tendant nécessairement à la souffrance et la destruction. Ce texte d’une grande simplicité permet de comprendre la civilisation néolibérale, les mouvements sociaux actuels, et les pistes menant vers des alternatives.

La pensée d’Holloway est le chaînon manquant à tous ceux présentés aujourd'hui comme les grands penseurs du changement social, de David Graeber à Yuval Noha Harari. Holloway replace l’individu, sa capacité d’agir et les alternatives déjà à l’œuvre au centre de la critique sociale. Sans jargon, il rend évidentes les implications sociales du capitalisme (expansion du capital, rôle de l’État et crise de la dette), et engage la construction d’une "nouvelle grammaire" de la révolte. » (Babelio)

> Lire aussi l'article de Bibliothèque Fahrenheit.

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