12/10/2015

Naissance de la Nation Ocean

Sea Shepherd
Lu sur Ocean-Nation :

LIBÉRONS L’OCÉAN
Nous pensons que l’océan, l’atmosphère et les autres communs ne sont pas appropriables. L'océan n'est ni public ni privé, il est vital pour l'humanité. Ensemble, donnons naissance à une nouvelle Nation en revendiquant l’Océan mondial au nom de la totalité des citoyen(ne)s liés par la Déclaration universelle de la Nation Océan.

« Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir » Ernest Renan, 1882.

La majorité de l’oxygène que nous respirons provient de l’océan. En tant que principal régulateur du climat, l’Océan absorbe 30 % du CO2 émis chaque année par l’homme dans l’atmosphère, et 90 % du surplus de chaleur dû à l’effet de serre. Si l’océan libérait tout ce qu’il emmagasine dans l’atmosphère, l’élévation de la température pourrait être de 20 °C.
Si le système océanique cesse de fonctionner, nous mourrons.

La course mondialisée aux ressources et aux énergies fossiles, menée traditionnellement à terre, se poursuit aujourd’hui jusque dans les abysses, berceau de la vie sur la planète.
Un tiers de la production mondiale d’hydrocarbures est aujourd’hui offshore, c’est-à-dire prélevée dans les fonds marins. Les Etats côtiers, dans leur course aux ressources, colonisent des espaces maritimes en définissant des Zones économiques exclusives ou ZEE pouvant s’étendre à 350 miles des cotes (environ 650 km) et permettant au premiers Etats qui les créent de revendiquer les ressources marines, le pétrole, le gaz ou les minerais présents dans les fonds marins. Cette course donne lieu à des tensions entre différents pays car les enjeux énergétiques, économiques, géopolitiques… sont considérables.

Nous voulons contrer cette course mortelle aux énergies fossiles qui accélère le réchauffement climatique et qui précipite notre disparition et celle de milliers d’espèces.

Nous, citoyens de la Nation Océan, proclamons :
Article 1. Le droit international de la mer et de l’environnement existant est réaffirmé et intégré en droit interne. Son application relève de la compétence des Etats, des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales. Son usage appartient à tous. Son évolution doit se faire pour garantir la protection effective et durable de l’océan.

Article 2. Les Etats et les organisations internationales sont tenus de prendre toute mesure propre à mettre un terme au braconnage, à la pêche illicite, non déclarée ou non réglementée, aux pollutions et aux prospections illégales, cachées ou ne respectant pas le principe de précaution.
Par conséquent les citoyens de la Nation Océan demandent l'engagement systématique de poursuites pénales à l'encontre des braconniers de la mer, des entités, légales ou non, à l’origine de pollutions, et des acteurs facilitant les prospections illégales, cachées ou ne respectant pas le principe de précaution.

Article 3. L’extension à l’Océan mondial du principe de non-appropriation économique.

Article 4. Tout Etre vivant est titulaire du droit à respirer un air sain,
propice au respect de la vie sur Terre.

Article 5. Tout Etre vivant est titulaire du droit à la dépollution de l’océan,
et à l'arrêt total de toute pollution de l’océan.

Article 6. Tout Etre vivant est titulaire du droit à une utilisation durable des ressources maritimes et notamment halieutiques, protégées efficacement contre les convoitises industrielles et/ou économiques.

Article 7. Tout Etre humain est titulaire du droit à l’information concernant notamment les prospections ou les projets, les installations, de forages ou de recherches, qui conduiraient, ou risqueraient de conduire, à la destruction et/ou une exploitation abusive de l’océan.

Article 8. Les Etats, organisations internationales et non gouvernementales, ainsi que les citoyens de la Nation Océan doivent s’engager à promouvoir la conservation de la diversité et la pérennisation du vivant.

Par conséquent, Nous, citoyens de la Nation Océan, souhaitons que l’océan soit reconnu par la communauté internationale et ses instances représentatives, comme un commun.

> Pour en savoir plus.
> Le compte Twitter de Nation Océan (ou The Ocean Nation).
> La page Facebook.

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