28/04/2014

Freine, camarade !


Revue "Écologie & Politique"n°48 - avril
Dossier "Résister à l'ère du temps accéléré"

« L’accélération du temps semble coloniser toutes les sphères de la vie environnementale, sociale et individuelle, et annoncer la fin du politique. Nous n’avons plus le temps de délibérer ni d’agir face au flot des événements mondiaux qui se succèdent à un rythme tel qu’il ne distingue plus ni passé ni futur et construit un éternel présent. Ce constat est-il si univoque ? Les résistances actuelles ne viennent-elles pas rappeler que le temps possède une dimension humaine dont elles se saisissent pour pouvoir agir ? Ce numéro interroge, dans des contextes géographiques, historiques et sociaux variés, les logiques portées par ces résistances à l’ère du temps accéléré. »


Peut-on résister à l’ère du temps accéléré ? Pris dans l’engrenage ? Les mondes du travail face à l’accélération au XIXe siècle  Habiter autrement, un autre rapport au temps Le mouvement Slow Food : contretemps de l’accélération temporelle ? Ralentir les sciences, c’est réveiller le chercheur somnambule. Entretien avec Isabelle Stengers L’épaisseur sociale du temps, une dimension symbolique pour agir Une déclinaison autochtone, Argentine  Cantonais à la recherche du temps passé Le lo-fi : épaissir la médiation pour intensifier la relation.
ET AUSSI :
Du catastrophisme lucratif au totalitarisme vert ? Une lecture de 1984, de George Orwell.
 La nature, le moi et le genre. Féminisme, philosophie environnementale et critique du rationalisme.
Editions Presses de Sciences Po, 23 €.
(frais de port compris). (commandable aussi sur cairn.info)


La revue Écologie & Politique se présente :

« L’évolution des sociétés humaines met aujourd’hui en jeu les dynamiques fondamentales de la biosphère et de la survie de la planète et de ses habitants. Aucun des rapports humains – oppositions sociales et de classes, domination de la femme, modes de production et de consommation, formes de domination politiques, représentations du monde – n’échappe désormais à ce dilemme fondamental de notre temps : l’immense progrès mis en route par la civilisation industrielle est aussi à l’origine de destructions irréparables pour notre Terre et pour la majorité de ses habitant(e)s.

La revue Écologie & Politique se veut un forum pour défendre et promouvoir les projets d’alternatives sociales et politiques fondées sur l’appartenance des humains à la nature et non sur leur opposition. Elle se propose de débattre librement des valeurs de l’écologie et du socialisme, du féminisme, du pacifisme, de l’antiracisme, de la citoyenneté intégrale pour toutes et tous ; valeurs qu’ont inventées et qu’inventent les mouvements sociaux et politiques qui jamais n’ont été aussi riches qu’à l’aube du XXIe siècle.

Au-delà de l’affirmation de cette démarche générale dans laquelle se reconnaissent les membres de son comité de rédaction, Écologie & Politique ne se propose pas de définir une ligne théorique et politique qui en ferait la revue d’un courant particulier, de telle ou telle fraction politique. Indépendante de toute organisation et de toute institution, Écologie & Politique entend être le lieu où peuvent débattre des hommes et des femmes libres de toute allégeance à un parti ou à un dogme, sans exclusive aucune.

Dans ce contexte, Écologie & Politique se propose de contribuer au renouveau de la pensée critique et de favoriser la recherche et les débats qui permettront d’approfondir l’analyse et l’intervention. Écologie & Politique attache la plus grande importance au questionnement de l’universalité du progrès et du savoir scientifique, à la réflexion historique et anthropologique, tout en défendant sans compromission les valeurs essentielles que sont la pluralité des visions du monde et des modes de vie, contre toute autorité, qu’elle soit étatique, partidaire, ecclésiale ou technocratique.

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