13/03/2014

Il était une fois un certain Jules Durand...



Cette semaine, "La Fabrique de l'Histoire" est consacrée à l'histoire de "l'engagement".
Après un entretien avec l'éditeur et auteur Eric Hazan (La Fabrique), indécrottable robespierro-blanquiste, le deuxième épisode traitait de « l'affaire Durand, la mort du Renard" (à écouter en cliquant sur la flèche du player ci-dessus).

« Le 25 novembre 1910, Jules Durand est condamné à avoir la tête tranchée par la cour d'Assisses de Rouen. Le jeune secrétaire du syndicat des dockers charbonniers du Havre était accusé d'avoir appelé à se débarrasser des "Jaunes", ceux qui ne font pas grève contrairement à leurs collègues depuis près de trois semaines. A la suite d'une rixe un soir sur le port, à la sortie des bistrots, un "Jaune" trouve la mort. La Compagnie Transatlantique saisit cette occasion d'en finir avec la grève et organise l'instruction dans ses propres locaux. Lorsque le verdict tombe, l'affaire devient nationale, Jaurès s'insurge de cette machination dans les colonnes de l'Humanité, les dockers du monde entier envoient pétitions et messages de soutien pour que Durand soit innocenté. Il le sera mais trop tard. Devenu fou, Il trouvera la mort à l'asile de Rouen, probablement inconscient que la vérité avait été rétablie. Cependant les auteurs de cette machination ne furent jamais inquiétés.
Avec les interventions de : Marc Hedrich, juge d'instruction au tribunal de grande instance du Havre, Jean-Pierre Castelain, ethnologue, association des Amis de Jules Durand, Johan Porthier, secrétaire du syndicat des dockers, Jacques Defortescu, secrétaire de l'institut  d'histoire sociale CGT-Seine-Maritime, Pierre Lebas, ancien secrétaire de l'union locale CGT du Havre... »

> Pour tout savoir sur l'affaire, 
le site des Amis de Jules Durand.


)

Ce jeudi 13 mars se déroule à l’Université du Havre une journée d’études consacrée à "l’affaire Jules Durand et les droits de l’homme : d’hier à aujourd’hui". De 9h30 à 17h,
Amphi 2, à la Faculté des affaires internationales, 25, rue Philippe-Lebon. Entrée libre.

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