27/02/2014

"Les campeurs sauvages de Slab City"


« À Slab City, dans le désert du Colorado, il n'y a pas de maire, de policiers ou de médecins. Et pas d'électricité non plus, de gaz, ni d'eau courante. En contrepartie, chacun mène sa vie comme il l'entend. Il y a là Sherry la baroudeuse, Wayne le vieux hippie ou encore Airracket le musicien fauché ; et les Neill, une famille de huit personnes qui s'est retrouvée à la rue. Dans leurs mobil-homes, artistes, hippies et anarchistes cohabitent en bonne intelligence... »
Rediffusé sur Arte samedi 8 mars à 8 h 05. Disponible en ligne jusqu'au 4 mars.
> Le site de Slab City.
> Une vidéo sur Slab City par Vice.
> Slab City par Wikipedia.

2 commentaires:

La Feuille a dit…

Documentaire peu intéressant je trouve : s'intéressant surtout au témoignage de l'individualisme exacerbé d'une tranche de la population US qui n'est pas vraiment passionnante. Dommage que ce reportage ne s'intéresse pas aux marginaux ayant un projet collectif et quelque peu "déviant" de l'idéologie dominante sur ce terrain (s'il y en a). A regarder surtout comme "pittoresque" plus que "politique". Merci en tout cas pour les liens offerts souvent passionnants sur Utop'Lib.

kuriakin a dit…

D'après ce que j'ai lu, il y a vraiment un peu de tout à Slab CIty : des jeunes, des vieux, des anciens hippies, des bikers, des malades, des artistes, des très pauvres, des classes moyennes, des pacifistes, des dingues d'armes à feu... En général, ils arrivent tous à cohabiter mais sans se mélanger. Heureusement, il y a de l'espace. Chacun reste dans sa tribu et a même ses propres chaises perso quand ils assistent à un spectacle en commun. D'ailleurs, contrairement au Burning Man, les gens semblent venir ici pour être tranquilles et seuls et surtout par manque d'argent. Mais c'est sûr que ce n'est pas une communauté libertaire au sens où nous pourrions l'entendre sur le Vieux Continent. L'intérêt c'est qu'ils arrivent généralement à se supporter les uns les autres malgré leurs différences, que les fêtes y sont gratos, qu'on s'entraide et que cela montre qu'on peut vivre sans être branché au réseau électrique de l'état (même si tout doit sûrement fonctionner par groupes électrogènes alimentés par essence, ce qui n'est ni très économique ni très écolo)...

Le docu est très classique, en suivant quelques types de personnages consensuels, plutôt attachants. Des gens qu'on aurait pu rencontrer n'importe où, en fait : dans un petit village belge ou un HLM ukrainien. Et on a surtout caché la vraie misère du coin sous de la guimauve et de belles histoires de gens beaux qui s'aiment, croient en dieu et en la sainte Amérique (oui, malgré tout). Il paraît d'ailleurs que le lac tout proche, autrefois réputé, est en fait devenu une immonde décharge puante, parsemée de poissons morts. L'envers du décor idyllique.

Sinon, merci pour les compliments. C'est gentil, la Feuille. Et ne vous gênez pas pour faire d'autres commentaires.