11/11/2013

Sur la route pour les sans-terre


La caravane est partie de Corrèze dimanche
10 novembre, et fera étape dans plusieurs départements (Tarn-et-Garonne, Lot, Haute-Garonne, Tarn, Aveyron, Hérault, Aude), jusqu’au vendredi
22 novembre.

Sur chaque ville, sera proposé :
> un temps de présentation de l’association et de la problématique des paysans sans terre à travers une exposition prêtée par l’association Frère des Hommes.
> un repas solidaire préparé à partir de produits biologiques (une partie sera reversée à Gandhi International).
> une projection suivie d’une conférence-débat avec Louis Campana, autour de la question de l’accès à la terre et aux ressources naturelles, de l’agriculture paysanne, de la souveraineté alimentaire, du refus de la misère.

Le parcours prévu est le suivant mais certaines étapes sont en cours de confirmation :
11 novembre : Cahors (Lot)
 12 novembre : Septfonds (Tarn-et-Garonne)
 13 novembre : Colomiers (Haute-Garonne)
 14 novembre : Toulouse (Haute-Garonne)
 15 novembre : Castelnaudary (Aude)
 16 novembre : Limoux (Aude)
 17 novembre : Carcassonne (Aude)
 18 novembre : Fontiers-Cabardès (Aude)
 20 novembre : La Couvertoirade (Aveyron)
 21 novembre : Bédarieux (Hérault)

Présentation par l'association Gandhi International : Nous appelons notre événement «Caravane pour le droit à la terre et pour l’agriculture paysanne ». C’est un voyage itinérant au cours duquel est proposée la projection du film « Cent mille et une victoires pour le Monde », sorti en mai 2013.
Le film nous fait vivre et comprendre la révolution de milliers d’hommes et de femmes en Inde qui ont décidé d'agir pour réclamer un droit fondamental : celui d'accéder à des terres pour les cultiver et vivre dignement au lieu de gonfler les bidonvilles. Ainsi, dans un pays grand comme 17 fois la France, des milliers de « sans terre », rassemblés et fédérés par Ekta Parishad (syndicat « Forum Uni »), tous formés à l’action non-violente, ont entrepris de marcher sur 350 km pour exiger une réforme profonde du système agraire. Leur revendication, symptôme de l'accaparement des ressources par les multinationales et les Etats, soulève ce qui nous concerne tous : le refus de la monopolisation des ressources par les plus puissants, le refus de la misère et le début d'une économie basée sur les besoins et non l'avidité. Une économie non-violente.

A travers cet événement, nous voulons :
montrer que l’accès à la terre (et aux ressources en général)
est un enjeu mondial fondamental lié à la survie, au bien-être et à la dignité ;
replacer la lutte des sans-terre en Inde dans le contexte mondial
et faire le lien avec la situation en France ;
valoriser l’agriculture paysanne en tant qu’agriculture à taille humaine, où des petites surfaces réinvesties participent à la relocalisation de la production et de la consommation ;
réunir des acteurs locaux et favoriser des initiatives de coopération entre les structures ;
montrer la puissance du mouvement des sans-terre, tant dans ses moyens que ses objectifs et contribuer à sa reconnaissance au niveau international. »
> En savoir plus.

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