09/10/2013

La revue « Les Z’indigné(e)s! - La vie est à nous » devient mensuelle


Edito de Paul Ariès : « Vous retrouverez chaque mois, sur 32 pages, nos auteurs habituels et des nouveaux. Nous avons fait le choix d’un mensuel avec des articles plus courts, plus incisifs, plus accessibles. Nous avons fait le choix de la mensualisation pour coller à l’actualité et montrer que les gauches antiproductivistes ont beaucoup à apprendre certes mais aussi à apporter au débat politique.

Les Z’indigné(e)s ne feront aucune concession ni avec Hollandréou ni avec ceux qui, confondant décroissance et récession, sont devenus les fossoyeurs de l’écologie. Nous pensons au contraire qu’il est possible d’écrire de nouveaux "jours heureux" et de susciter le désir pour construire un nouveau pacte social plus émancipateur. Les chroniqueurs du journal appartiennent à toutes les familles de pensée qui depuis des siècles s’opposent sur le choix du bon chemin pour accomplir la révolution, héritiers de Marx comme de Proudhon ou d’Orwell, militants syndicalistes, féministes, régionalistes… Nous remercions la société "Les Temps Mauvais" - éditrice entre le 14 juillet 2007 et septembre 2013 du bimestriel La vie est à nous !/Le Sarkophage - de nous avoir autorisé à reprendre comme complément de titre "La vie est à nous !" en signe de continuité politique.

Nous lançons donc ce mensuel dans un contexte paradoxal, avec d’un côté la difficulté à construire du peuple et d’un autre côté, mille et une révolutions positives et la volonté de faire converger les forces de l’écologie sociale, en faisant une richesse de notre diversité. Nous vous donnons donc rendez vous chaque mois pour faire gagner ensemble le pari qu’il est possible de faire vivre un journal d’analyse politique accessible au plus grand nombre, avec des textes courts, incisifs, polémiques. Je souhaite bon vent à toutes et à tous même si nous sommes encore pour longtemps au cœur de la tempête ! Première escale : le samedi 26 octobre à Grigny (Rhône) pour le 3e Forum national de la désobéissance ! Pour penser un Buen vivir à la française et faire la fête ! Nous vous disons à bientôt dans les colonnes de cette nouvelle publication. Merci d’avance pour votre soutien. »

> Le site de la revue Les Zindigné(e)s!

Au sommaire du numéro 7 (septembre 2013)
• À l’école du « bien-vivre »
Peut-on refonder l’école, comme toutes les institutions en crise, sans toucher à l’essentiel : la place de l’humain ? Le buen vivir a-t-il une place à l’école ? Ou, formulé autrement, qu’est-ce qui vaut à la vie la peine d’être vécue ? Déjà dans la sphère scolaire.

• Le dangereux conditionnement publicitaire à l’école
L’extension des espaces marchands nuit à la neutralité de l’école publique. Les éléments siglés y sont toujours présents. Pire, les firmes remplacent ou forment de plus en plus les professeurs.

• Europe : les aberrations de la monnaie unique
Faut-il sortir de l’euro ? Faut-il inventer un nouvel Euro-Sud ou revenir au franc ?

• Honduras : enquête sur une violence oubliée
Depuis le coup d’Etat de juin 2009 qui déposait le président Manuel Zelaya, une dictature sévit dans le silence assourdissant des médias pour le plus grand bénéfice de l’oligarchie et des multinationales.

• Les zones d’ombre de la décroissance
Tous les objecteurs de croissance tomberont à peu près d’accord sur une série d’idées qui irriguent la philosophie de la décroissance depuis le début : l’antiproductivisme, la relocalisation de l’économie, la reconnaissance des limites réelles et symboliques, la remise en cause de la centralité du travail dans l’existence, la reconquête de la sphère politique par les citoyens dans une démocratie plus directe, la convivialité, une réduction des inégalités, l’établissement d’un nouveau pacte avec la nature et la réduction de l’empreinte écologique globale, etc. Mais, comme toute pensée en gestation, la décroissance recèle aussi ses zones d’ombre, ses tabous, ses angles morts et ses concepts en voie de "dégagement".

ET AUSSI :
• La peur du crabe : exploitation du cancer à des fins commerciales
• Désarmement nucléaire : le débat s’ouvre
• Réforme des retraites : quand on veut noyer ses vieux...
• La prostitution : pas dans nos slips !
• Le concept d’opinion est une construction médiatique
• La préservation de la vie
• Ce que cache le mot crise
• Gaël Brustier « L’idée du déclin nourrit la pensée occidentaliste »
> Pour plus de détail sur le numéro 7 (5 euros).

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