02/06/2013

De l'abandon au mépris (audio)



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Début de l'entretien à 16 min 30)
Ce samedi, l'émission "La philantropie de l'ouvrier charpentier" de Radio Libertaire recevait Bertrand Rothé, auteur de De l'abandon au mépris : Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière.
Rothé
Présentation du livre : « Comment, en l’espace de trente ans, le PS et le monde ouvrier sont-ils passés de l’amour fou au mépris? Ce livre tient la chronique tragique d’une longue histoire passionnelle, émaillée de séparations fracassantes et de retrouvailles douloureuses, de drames et d’engagements non tenus. Il explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c’est aujourd’hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".
Entre ces deux dates, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du Parti socialiste, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, notre couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l’effondrement du monde communiste, à l’arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l’Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle. Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l’abandon au mépris. Au terme de nombreuses péripéties, que Bertrand Rothé rappelle de façon cinglante, le vieux couple en arrive aujourd’hui au divorce. »

Bertrand Rothé est agrégé d’économie, il enseigne à l’université de Cergy-Pontoise et collabore régulièrement à Marianne. Au Seuil, il est déjà l’auteur de Lebrac, trois mois de prison (2009) et, avec Gérard Mordillat, de Il n’y a pas d’alternative. Trente ans de propagande économique (2011).
"De l'abandon au mépris : Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière", 
de Bertrand Rothé. Aux éditions Le Seuil, 258 pages, 19,50 €, janvier 2013.

> Lire une interview de l'auteur sur Libé
une critique du livre sur le Grand Soir ; et sur le site du NPA.

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