27/03/2013

La Coopérative intégrale toulousaine

Une alternative humaine pour Toulouse et ses environs
« La 5e assemblée générale de la Coopérative intégrale toulousaine aura lieu le samedi 30 mars à La Chapelle (36, rue Danielle Casanova, Toulouse. 10h30-20h).

Depuis cinq mois une cinquantaine de militants de tout poil se réunissent tous les quinze jours pour concevoir et expérimenter un modèle d’autogestion politique et économique. D’ici quelque temps nous pourrions avoir besoin de répondre à certains besoins basiques (alimentation, santé, logement, transports…) sans faire appel au système capitaliste. Cela existe déjà en Catalogne depuis trois ans sous le nom de Cooperativa Integral Catalana ou CIC. Impulsée par Enric Duran, le célèbre Robin des banques, celle-ci compte aujourd’hui près de 10 000 membres et est l’initiatrice d’un centre de santé autogéré à Barcelone (AureaSocial) et de la collectivisation de biens qui leur ont été cédés (Can Calzada, Calafou…). La Coopérative Intégrale Catalane regroupe plusieurs coopératives :
de consommation, d’habitation, de production, et d’autofinancement en réseau.

Les EcoRéseaux, leurs monnaies sociales, et les interconnexions qu’ils fluidifient entre les groupes existants, facilitent la concrétisation de projets post-capitalistes qui jusque là avaient du mal à voir le jour. Le but de ces alternatives est de se substituer progressivement au système dominant en satisfaisant depuis la base les nécessités basiques des participantEs. La Coopérative Intégrale Catalane s’est essaimée très rapidement dans les autres régions d’Espagne, notamment grâce au mouvement des Indignados. Ce mouvement est arrivé jusqu’en France où plusieurs projets d’EcoRéseaux et/ou de Coopératives intégrales sont sur les rails : à Questembert, en Seine-Saint-Denis, à Nantes, dans le Gard et à Toulouse, des groupes se sont constitués autour de ce concept afin de l’adapter à leur réalité locale.

La toute nouvelle CIT cherche encore ses marques, et tout en s’inspirant du modèle catalan ne prétend pas les copier. Il faut savoir s’adapter au terrain et prendre en considération le tissu coopératif et associatif riche de la région toulousaine. L’expérience de certains en Espagne nous met en garde sur les erreurs à ne pas reproduire, et nous apprend des différences culturelles, économiques et militantes entre les deux pays.

Plusieurs groupes de travail se sont formés autour de sujets de réflexion qui sont apparus comme prioritaires (Outils de communication, « Socle de valeurs », Événements, Inter-échanges, etc.) et se réunissent indépendamment des assemblées. Même si la structure juridique de la Coop n’est pas encore définie, des activités coopératives sont déjà lancées, comme par exemple des journées dédiées au jardin et à la permaculture. »


> Le site de la Coopérative intégrale toulousaine.

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