06/01/2013

Au sommaire de "L'Age de faire" de janvier


> A la rencontre des jardiniers de la forêt. 
Dans le Tarn, à l’initiative du Réseau pour les alternatives forestières, bûcherons, débardeurs à cheval et techniciens confrontent leurs visions de l’arbre et du bois.
Grands projets inutiles : une logique de concurrence, un fantasme des élus.
Préemption des salariés sur leur entreprise :
le gouvernement dit oui, mais…

> Les incinérateurs européens en surcapacité. 
De nombreux incinérateurs de déchets doivent « importer » de la matière première pour fonctionner. Une logique absurde qui risque de compromettre les politiques de réduction des déchets.
• La Suède dépendante. Le pays a largement misé sur la valorisation énergétique des déchets incinérés : aujourd’hui, 810 000 ménages suédois, soit 20 % de la population, se chauffent grâce à la combustion des ordures, qui assure également l’approvisionnement en électricité de 250 000 foyers. Mais suite à une politique réussie de réduction des déchets, le pays doit désormais importer du combustible pour se chauffer...
• L’incinération, comment ça marche ? Une page publiée en partenariat avec le CNIID (Centre national d’information indépendante sur les déchets).

> La malbouffe, maladie de la mondialisation. Le commerce international contribue à étendre les problèmes de surpoids et d’obésité dans les pays qui exportent leurs produits frais. Entretien avec Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation.
Il faut de la cohérence pour mobiliser les citoyens. Entretien avec Nicolas Hulot.
L’urgence climatique : un défi démocratique. Face aux décisions qu’imposent les enjeux environnementaux, Nicolas Hulot et le Comité de veille écologique qui accompagne sa fondation proposent une "refondation écologique et solidaire de nos sociétés".

DOSSIER : quelle forêt pour demain ?
Alors qu’il y a 2 000 ans, la Gaule était recouverte aux deux tiers par une épaisse forêt, les espaces boisés recouvraient en 1850, à peine 10 % du territoire français. A partir de cette date, la forêt a regagné du terrain, jusqu’à atteindre aujourd’hui 28 % de la surface du pays. Mais ces nouveaux espaces n’ont rien à voir avec la forêt primaire : il s’agit essentiellement de monocultures de résineux, choisis pour leur pousse rapide, et de forêts spontanées qui recolonisent des terrains privés suite à l’exode rural et à la mécanisation de l’agriculture. Depuis 2009, les espaces boisés ont cessé de progresser en France.
• Un groupement citoyen achète des forêts de feuillus. Dans le Morvan, en Bourgogne, un groupement forestier est détenu par plusieurs centaines d’actionnaires militants. Objectifs : préserver les chênes, hêtres et châtaigniers menacés par les plantations de résineux, et mettre en place une gestion écologique.
• Une commune accompagne les petits propriétaires. A Grâne, en Drôme, la municipalité a sensibilisé les propriétaires privés et initié la création d’un syndicat de gestion forestière.
• Liseron Fleury, la forêt dans les tripes. Portrait d’un bûcheron qui veut ouvrir les horizons de sa profession.
• On peut utiliser la dynamique naturelle. Gaëtan du Bus, ingénieur forestier et fondateur du Réseau pour les alternatives forestières, nous présente la gestion douce : un moyen de concilier écologie et économie.
 En Ariège, le cercle vertueux du bois-énergie. Propriétaires, entreprises et collectivités se sont regroupés au sein d’une coopérative pour organiser la filière locale, développer une sylviculture de qualité, et fixer ensemble le prix du bois.
• Si on a du bois, il faut qu’on le brûle, nous ! Après celles de Die et Crest dans la Drôme, une Amap bois-bûches est en création dans les Hautes-Alpes.

> Colporteuses de résistances. Auteures d’une conférence gesticulée sur le management, Alexia Morvan et Annaïg Mesnil font circuler des témoignages à travers toute la France.
> Fiches pratiques : Réduire sa consommation d’électricité grâce à quelques aménagements ; Préparer ses colles « maison ».
> « A l’école en forêt ». Une expérience venue de Scandinavie. La première école en forêt est née dans les années 50 en Scandinavie. En Suisse, où la première expérience date de 1996, les animations en forêt se multiplient aussi dans les écoles classiques. En Allemagne, il existe environ 400 « Kindergarten » dont les enfants se rendent tous les jours dans la nature (chiffre de 2007). Le principe ? Les enfants sont dehors par tous les temps.
• Les 4 saisons du jardin bio. Précurseur, il y a plus de 30 ans, en créant la première revue en France sur le jardinage écologique, Les 4 saisons du jardin bio vient de
changer sa formule.

A lire aussi : la visite en France de Raoni, défenseur amérindien de l’Amazonie ; le Mozambique à l’heure des crédits carbone ; l’héroïsme des écologistes russes qui défendent la forêt de Khimki, etc.
> Le site de "L'Age de faire".

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