« La convergence des crises écologiques et sociales appelle la nécessité d’engager une transition vers des sociétés soutenables. Pour que cette transition soit socialement juste, elle implique de réduire la consommation des plus richesafin que chacun puisse répondre à ses besoins fondamentaux et vivre dignement.
Les Amis de la Terre mettent en avant les principes d’équité et de partage des biens naturels en définissant pour chaque type de ressources un seuil minimum de consommation et un plafond maximum : c’est le principe de l’espace écologique. Ces seuils sont définis par des contraintes écologiques (ex : capacité de régénération des ressources) et des choix de société (ex : droit à un logement décent). La transition écologique appelle à une relocalisation des activités et à la mise en place d’alternatives concrètes, c’est pourquoi
les Amis de la Terre s’engagent à soutenir ces initiatives naissantes.
Une transformation radicale de nos modes de vie est nécessaire, c'est dans cette démarche que les Amis de la Terre s’engagent en faveur d'une véritable transition écologique qui allie sobriété et alternatives concrètes. Nous souhaitons promouvoir toutes formes d’alternatives convergeant à la construction de modes de productions et de consommations soutenables. Ces alternatives peuvent être dans le domaine des transports, de l'agriculture, de l'habitat ou encore de l'économie circulaire : elles doivent avoir pour point commun de montrer en quoi elles permettent de diminuer, de façon directe ou indirecte,
la pression sur les ressources naturelles dans les pays du Sud.
Les Amis de la Terre souhaitent en particulier mettre en avant des alternatives à l'obsolescence programmée (qui alimente une demande mondiale croissante et insoutenable en métaux et en énergie) comme des expériences encourageant le réemploi, la réparation ou plus généralement l'allongement de la durée de vie des produits.
Cet appel à projet doit permettre de participer à la sensibilisation des citoyens sur le lien entre la surconsommation et le gaspillage dans les pays du Nord, et le pillage des ressources dans les pays du Sud. Les projets soumis devront impliquer un maximum de personnes et prévoir un important volet de sensibilisation autour de la réduction de la pression sur les ressources naturelles. L’adoption de gestes vertueux devra être mise en avant et une analyse de l'incidence des nouveaux comportements devra être effectuée.
Une importante communication et sensibilisation sur le sujet devra être réalisée.
Les projets seront soumis au comité d’évaluation,
avec les critères prioritaires suivants :
• La reproductibilité : les projets devront être reproductibles dans le temps,
sur d’autres territoires ou dans d’autres contextes
• L’implication des citoyens : la réalisation du projet doit impliquer le plus
grand nombre mais aussi mettre en place une large sensibilisation des citoyens
• Le caractère innovant : les projets devront représenter une innovation en matière de diminution de la pression sur les ressources et de réduction des déchets
• La force de communication : le projet doit intégrer un axe important de communication sur les enjeux de la lutte contre le gaspillage dans le Nord et la gestion des ressources
dans le Sud
Exemples de projets admissibles
• Création d’une structure de livraison à vélo avec un volet sensibilisation sur la nécessité de réduire l’usage de carburants (enjeux climatiques et ceux liés à la production d’agrocarburants).
• Création d’une activité de réemploi avec un volet communication sur l’impact de l’exploitation des mines en Afrique.
• Organisation d'une campagne locale de sensibilisation pour réduire les prospectus et les emballages en expliquant les impacts des monocultures dans les pays du Sud.
Cet appel à projet s’adresse donc à toute initiative s’inscrivant dans cette démarche de rééquilibre dans la gestion des ressources entre les pays du Nord et ceux du Sud. (...) »
Soumission des projets jusqu’au 15 février 2013.
les conditions de participation.
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