08/10/2012

13 octobre, vers la fin du nucléaire...


L"une des manifestations contre le redémarrage du nucléaire au Japon, en juin dernier.
En juillet, ils étaient plus de 100 000 dans la rue. Les médias nucléophiles français ayant déjà enterré Fukushima, on pourrait penser que les Japonais sont tous rentrés 
dans le rang, soumis, le doigt sur la couture du kimono... Eh bin, pas du tout. Rien n'est fini, rien n'est oublié. A savoir : la manif de rue ne fait pas trop partie de la tradition politique et sociale japonaise.

Communiqué du rassemblement "Erreur humaine" :
Solidarité avec la Révolution des Hortensias
Rassemblement samedi 13 octobre, 15 h, 
devant l’ambassade du Japon, 7, avenue Hoche,  Paris 8e.

« Non au redémarrage du nucléaire au Japon – Arrêt immédiat partout ailleurs  !
En solidarité avec ceux qui au Japon se révoltent contre le redémarrage des réacteurs et prévoient un week-end de mobilisation les 13 et 14 octobre, pour tous ceux qui résistent à l’ordre nucléaire et demandent l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif de cette industrie.
Au mépris des conséquences dramatiques et permanentes de la catastrophe de Fukushima toujours en cours, le gouvernement japonais persiste à promouvoir un mix énergétique incluant le nucléaire au moins jusqu’en 2030, et a donné son accord pour le redémarrage de deux réacteurs de la centrale de Ohi. Depuis des mois, toutes les semaines, les Japonais se mobilisent. Le mouvement, maintenant connu sous le nom de Révolution des Hortensias, s’intensifie et ce 29 juillet 2012, c’est environ 200.000 personnes qui se sont rassemblées à Tokyo pour s’insurger contre cette décision et demander l’arrêt définitif du nucléaire.
Vivre avec un dosimètre autour du cou, soupçonner la nourriture et finalement se résoudre à l’ingérer quand même, ne pas boire l’eau du robinet sans peur, éviter de circuler sous la pluie porteuse de particules radioactives, ne plus pouvoir emmener les enfants jouer dehors, tout cela est insupportable, inacceptable.
Au Japon, comme en ex-URSS, et dans toutes les zones contaminées, le plus banal des actes quotidiens devrait dorénavant et pour toujours être soumis au contrôle de la radioactivité, ou pire, sera laissé à l’auto-contrôle permanent qui transfère la responsabilité des conséquences du crime à celui qui n’a d’autre choix que de les subir. Pour les Japonais qui se révoltent contre le nucléaire et pour nous tous qui refusons d’être les victimes de la prochaine catastrophe,  le mot "vie" a encore un sens.
Ni silence, ni oubli, ni résignation ! »
> La page Facebook de l'association.  > Son site web.

De leur côté, les groupes Sortir du nucléaire organisent également des rassemblements ou des marches dans plusieurs villes de France (Paris, Laval, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Metz, Lille, Narbonne...) ce week-end 13-14 octobre pour l'arrêt du nucléaire.
Pour en savoir plus.

> Le collectif Stop-Bugey organise en Rhône-Alpes deux "marches des réfugiés du nucléaire". Départ jeudi 11 octobre à Saint-Vulbas (01) direction Lyon.
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