je n'aurais point de domestique » (Guignol).
par Guy Baldet

Un arrêté draconien du 5 novembre 1852 sur la "police des crèches Guignols petits théâtres" vient appliquer au Guignol la loi générale de censure de juin 1851.
"Si la demande du sieur Moussé était accueillie, son établissement deviendrait le rendez-vous de toute la gente tapageuse du quartier de Vaise (quartier ouvrier de Lyon).
Ces établissements ne sont en général fréquentés que par ce qu'il y a de plus infâme dans la classe ouvrière."
" Il y a d'ordinaire assez de motifs de désordre dans ce quartier, sans y créer encore
un théâtre Guignol dont le but est d'attirer les deux sexes et d'y créer une succursale honteuse du point de vue des mœurs."
un théâtre Guignol dont le but est d'attirer les deux sexes et d'y créer une succursale honteuse du point de vue des mœurs."
"Les pièces qu'on y présente sont en général mauvaises, les scènes qu'on y joue sont composées de rapsodies les plus détestables et rarement la pièce se termine sans faire l'apologie du viol et de l'assassinat."
Guignol, c'est une idée, c'est le verbe en liberté, mille et une voix ensemble à contre-courant. Guignol dit NON à l'insupportable qu'on ne supporte plus, même le portable.
Le portable de Guignol, c'est le bâton, communication directe, images et çons ; faut que ça rentre bien dans la tête de l'autre en face qui ne fait pas dans le mou. L'oppression douce n'existe pas hors tiatre. Guignol, c'est une idée, le verbe qui possède le NON. ,Guignol, c'est la racaille, la canaille à nettoyer au karcher. Cogne Guignol, cogne encore. La répression ne respecte que la manière dont ils nous traitent. Alors : Coup pour coup. Glou pour glou. Courage, fuyons en liberté…. »
LIEU : Centre international de recherche sur l'anarchisme (CIRA), Le portable de Guignol, c'est le bâton, communication directe, images et çons ; faut que ça rentre bien dans la tête de l'autre en face qui ne fait pas dans le mou. L'oppression douce n'existe pas hors tiatre. Guignol, c'est une idée, le verbe qui possède le NON. ,Guignol, c'est la racaille, la canaille à nettoyer au karcher. Cogne Guignol, cogne encore. La répression ne respecte que la manière dont ils nous traitent. Alors : Coup pour coup. Glou pour glou. Courage, fuyons en liberté…. »
50, rue Consolat, Marseille 1er. A 17 heures.
> Un article de L'Express sur Guy Baldet et son Guignol.
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