Dans le numéro d'été de la revue Silence, un dossier est consacré aux alternatives dans les Yvelines et dans les Hauts-de Seine. Parmi celles-la, les projets lancés par Saint-Quentin-en-Yvelines en transition. Petit extrait du court mais riche article.« [...] Vergers et paysage comestible. Dans une agglomération où nombre de personnes possèdent un bout de jardin et où nombre de rues sont bordées d'arbres décoratifs, il s'agit d'inciter les communes et les propriétaires à planter des arbres productifs. Le groupe-projet se constitue en association "Un verger dans la ville" dès le mois d'octobre 2010. Le directeur transport de Magny-les-Hameaux se dit vivement intéressé
par la notion de "paysage comestible" : la commune serait partante pour planter
des pommiers le long des rues.
Il y avait dans le temps des vergers de "poires à conserves". Le groupe de transition commence à avancer l'idée de remettre en place un verger conservatoire. La commune de Magny-les-Hameaux disposant encore de terres agricoles, un projet a vu le jour sur un espace de 17 ha non constructibles : les fruits des vergers devraient alimenter les AMAP locales et l'herbe entre les arbres serait broutée par des poneys provenant du Parc naturel régional de la vallée de Chevreuse, tout proche : ils seraient dans le verger pendant l'été, ce qui assurerait la production de fumier... et donc d'engrais naturel. Les négociations avec la mairie devraient déboucher sur la création des vergers en 2013. Ils jouxteraient des jardins familiaux et une exploitation maraîchère destinée à alimenter une AMAP locale [...]»
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