"Les Chants de Mandrin", de Rabbah Ameur-Zaïmèche (Bled Number One, Dernier maquis...), en salles depuis le 25 janvier.
« Après l’exécution de Louis Mandrin, célèbre hors-la-loi et héros populaire du milieu du XVIIIe siècle, ses compagnons risquent l’aventure d’une nouvelle campagne de contrebande dans les provinces de France. Sous la protection de leurs armes, les contrebandiers organisent aux abords des villages des marchés sauvages où ils vendent tabac, étoffes
et produits précieux. Ils écrivent des chants en l’honneur de Mandrin, les impriment
et les distribuent aux paysans du royaume... »
« Traversée des bois à cheval, veillées clandestines dans l'obscurité, rétorsion sanglante contre la maréchaussée et exaltation de la résistance populaire font de ce film tout à la fois un manifeste pour la contrebande cinématographique et un tract à l'usage de l'insurrection contemporaine. » (Mandrin.org, un site très complet sur l'épopée du rebelle de l'Isère)
> Lire l'entretien de Télérama avec le réalisateur,
qui commente trois scènes du film.
Extrait, concernant la scène ci-dessus : « [...] La barricade protège un mystère.
On ne sait pas quel projet s’élabore derrière elle. Celle de Mandrin est bien réelle,
on l’a construite pour se défendre des assauts des dragons. Il nous a fallu deux minutes
trente pour l’élever, c’est simple d’entraver la circulation, quelques ballots, quelques pavés… Je le dis à tous les barricadiers potentiels, à tous ceux qui veulent retrouver
leur dignité. Il ne suffit pas d’être indigné, il faut agir. [...] »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire