14/06/2011

"Caracremada", projection exceptionnelle


Mercredi 15 juin • Paris
Projection de "Caracremada"

un film de Lluís Galter (2010, VO catalan ST français)

Résumé : « "Caracremada", surnom donné par la Garde civile espagnole à Ramon Vila Capdevila, est une réflexion sur la résistance libertaire au régime franquiste, à travers les yeux de celui qui fut le dernier guerrillero actif. En 1951, la CNT (Confederación Nacional del Trabajo) a ordonné à ses militants de se retirer, mais Ramon Vila resta dans les bois de l'arrière-pays catalan, où il reprit la lutte en solitaire... »

Film présenté aux festivals de Venise, San Sebastián, Alcalá de Henares, Thessalonique, Göteborg, Jeonju, Munich, Saint-Pétersbourg. Prix de la Critique et de la Photo (Cuenca, Equateur) ; Meilleur film (Valencia) ; Meilleure première œuvre (Prix Sant Jordi) ; Meilleur film européen (Crossing Europe). Date de sortie en France : inconnue (jamais ?).

different4 espagnolProjection en ouverture de "Dífferent 4 ! l'autre cinéma espagnol", manifestation organisée pour la quatrième année consécutive par l'équipe d'Espagnolas en París et l'Instituto Cervantes (15-21 juin).
« Parmi les 11 films de cette programmation, quatre films portent un regard singulier sur la vie sous la dictature franquiste. Le film d'ouverture Caracremada en est l'option radicale. Face à une dictature, il faut résister coûte que coûte même si la mort est au bout du chemin.Ce fut le choix de Ramón Vila Capdevila (1908-1963), dit Caracremada, anarchiste catalan, qui lutta jusque dans les années 60 alors même que son organisation syndicale, la CNT, avait renoncé à la lutte directe. Le jeune réalisateur Lluís Galter dépeint, d'après Jordi Costa du journal El País, le personnage comme une sorte de cowboy solitaire sans "vouloir immortaliser une légende, mais plutôt en s'approchant d'une énigme existentielle". La seconde option possible est celle d'essayer d'avoir à une vie normale malgré l'aversion portée au régime. C'est ce que tente de faire Farriol et sa famille dans le film Pan negro (20 juin, au Majestic Passy). Mais le vainqueur n'oublie pas les engagements républicains des uns et cherche constamment à rabaisser le vaincu, voire pire. Comment subit-on ces vexations au quotidien ? Et quel héritage symbolique apporter à ses enfants ? Ce sont quelques questions posées par le film aux 9 Goya d'Agusti Villaronga, qui plonge ces humbles villageois catalans dans un bain mêlant le thriller
et le fantastique. [...] »

LIEU : Instituto Cervantes, 7, rue Quentin Bauchart, Paris 8e. A 19h.
En présence du réalisateur.
Making-of du film sur YouTube (VO).

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