Discours de Th. Sankara par romsiten
Extrait du discours de feu Thomas Sankara (Burkina Faso) sur la dette lors
du sommet des états africains (OUA) à Addis Abeba (Ethiopie) en juillet 1987.
• 15 octobre 2011 : Journée de la Répudiation de la dette, en mémoire
• 15 octobre 2011 : Journée de la Répudiation de la dette, en mémoire
de Thomas Sankara (assassiné le 15 octobre 1987).
• 8-16 octobre 2011 : Semaine globale d'action contre la dette et les institutions financières internationales : « Brisons les chaînes de la dette !
• 8-16 octobre 2011 : Semaine globale d'action contre la dette et les institutions financières internationales : « Brisons les chaînes de la dette !
Le système de la dette continue à ravager d’innombrables vies à travers le monde.
Les peuples du Sud sont confrontés chaque jour aux impacts et aux conséquences de l’endettement de leurs pays, qui, loin de s’alléger, continue d’augmenter au rythme de la crise et de la recherche de profits extraordinaires de la part des grandes banques et multinationales. Ils continuent à supporter le fardeau des dettes historique, sociale, écologique et climatique qui n’ont jamais été reconnues ni réparées et augmentent également, au rythme des fausses solutions à la crise globale.
En Europe et en Amérique du Nord, la sécurité sociale est en train d’être démantelée au nom de l’austérité budgétaire, tandis que des millions de personnes ne trouvent pas de travail décent et que les budgets militaires augmentent. Partout, les peuples luttent pour l’accès à des services publics et aux droits fondamentaux tels que la santé, l’éducation, l’eau, le logement, la sécurité sociale, des réformes agraire et urbaine, tandis que les gouvernements privilégient le paiement du service d’une dette largement illégitime.
Les failles des bases mêmes du système sont mises à nu. Pourtant, la majorité des gouvernements et les institutions financières internationales (IFI) persistent à chercher des "solutions" aux problèmes des peuples qui ne font qu’aggraver les choses puisqu’ils placent les marchés financiers et la dette au centre de leur réponse à la crise
qu’ils ont provoquée.
Plutôt que la mise en place de nouveaux mécanismes d’endettement et le maintien d’une dette illégitime, les peuples demandent la répudiation des dettes odieuses et illégitimes et la consolidation d’alternatives de financement souverain et démocratique,
basé sur le respect des droits humains et de la Nature. [...]
[Lire la suite sur le site "Semaine de la dette"]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire