• Dim 18 juillet : Thema "Vivre autrement" : Easy Rider (fiction, 20h40, Arte).
C'était l'île de nos rêves (docu, 22h15, Arte. Redif 28/7 1h50, 5/8 5h).
Les enfants de Friedrichshof : la commune d'Otto Mühl (docu, 23h15, Arte).
• Mar 20 juillet : Religolo (docu, 23h, C+. Redif 24/7 4h10)
(dénonciation décapante des dérives des grandes religions).
• Mer 21 juillet : Histoire secrète de la Lufthansa (docu, 20h35, Arte)
(les liens avec le régime nazi de la compagnie aérienne).
• Mer 21 juillet : Van der Hoff, le père du café équitable (docu, 22h30, LCP)
(fondateur notamment du label Max Havelaar). [Pour être totalement "équitable",
vous pouvez lire également Les coulisses du commerce équitable, mensonges et vérité
sur un petit business qui monte, de Christian Jacquiau (Mille et Une Nuits, 2009)].
• Ven 23 juillet : Viva Zapatero ! (docu, 22h35, Cinécinéma Club. Redif 25/7 0h35,
26/7 18h, 29/7 19h20) (politiciens romains magouilleurs, journalistes aux ordres de Berlusconi... L'humoriste Sabina Guzzanti tape dans le tas).
Focus sur... :
"C'était l'île de nos rêves" : En 1978, un tract est distribué dans plusieurs villes allemandes : « Nous cherchons une centaine de personnes assez folles pour s’installer sur une île et y développer un nouveau type de société. » Son auteur : Wido Buller, un artiste de Cologne. Très vite, son projet rassemble deux cents aventuriers prêts à troquer leur quotidien contre la vie en communauté. Parmi eux, des hippies et des écologistes, mais aussi des imprimeurs, des paysagistes et des enseignants qui, avec 10 000 deutsche Mark d’apport chacun, décident de créer une SARL. Objectif : acheter des terrains sur la presqu’île de Sarakiniko, à Ithaque, pour y construire des logements, des infrastructures, se lancer dans l’agriculture bio et la production artisanale. Le réalisateur Thomas Schmitt, qui avait filmé les débuts de l’aventure et l’apparition des premières tensions au sein du groupe, est retourné sur Sarakiniko où vivent encore une cinquantaine de personnes.
Les enfants de Friedrichshof : « La commune d’Otto Mühl » : Dans les années 60, Otto Mühl, peintre et pionnier de l’« actionnisme », professe la destruction et déstructuration de l’art à travers des happenings et des actions retentissantes. En 1971, il achète une vaste propriété agricole, Friedrichshof, dans le Burgenland, et invite ceux qui le souhaitent à mener une vie fondée sur les principes suivants : refus de l’individualisme et du couple, sexualité libre, propriété collective, éducation en commun des enfants, démarches artistiques de groupe à travers l’« analyse actionnelle » et la « représentation de soi » analytique. En 1991, la communauté, qui a compté jusqu’à 700 membres, se dissout après l’arrestation d’Otto Mühl pour « outrages aux bonnes mœurs », infraction à la législation sur les drogues et « manipulations psychiques » qui lui valent sept ans de prison ferme. Que sont devenus les enfants nés au sein de ce projet ? Quel a été leur itinéraire de vie ? Au fil des rencontres, retour sur cette aventure utopiste controversée.
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