24/06/2011

Contribuer au nouveau film de M.-M. Robin

Appel à souscriptions

Marie-Monique Robin, réalisatrice notamment de Notre poison quotidien, Torture made in USA,
Le Monde selon Monsanto, Les pirates du vivant, Escadrons de la mort, l'école française..., vient de créer sa propre maison de production, M2R, pour monter son nouveau film, provisoirement intitulé "Comment on nourrit les gens ?".

« Pour la première fois en France, je lance un appel à souscriptions pour soutenir cette nouvelle enquête. Il s'agit d'un préachat de DVD en tirage limité (2500 maximum) avec des bonus et un livret d’accompagnement pour 30 €, donnant la possibilité de consulter des pages réservées qui rendront compte de l'évolution du projet (préparation, tournage...).

Une avance pour avancer dans l’enquête. S’ils ne représentent qu’une faible part du budget, les fonds collectés directement auprès du public, ou auprès d’associations, apportent une contribution décisive aux projets les plus ambitieux. À cela une raison simple: les lourds appareils qui supportent l’économie des reportages allongent considérablement les délais de financement. Environ 25% des fonds ne seront touchés par le producteur qu’après la fin de la réalisation. Quant aux banquiers, ils préfèrent d’autres investissements (sans doute plus sûrs et plus rémunérateurs !). Or, c’est au début de la production que se décide la qualité de la réalisation : avec le nombre de contacts pris, de livres lus, de références confrontées, avant d’avoir tourné la première image. Bref : dans l’enquête.
C’est ainsi que la souscription, qui finance l’investigation, répond effectivement aux préoccupations de qualité qui sont celles des souscripteurs. [...] »

Le thème de la nouvelle enquête : « Aux quatre coins des terres émergées, de nombreuses innovations techniques permettent d’adapter l’agriculture aux contraintes locales, sans tomber dans la dépendance à l’égard des solutions toutes prêtes et coûteuses que propose l’industrie. Au plan économique comme au plan écologique, ces solutions sont durables, parce qu’elles construisent entre les éléments et entre les hommes des flux circulaires et des relations équilibrées. Contrairement à ce que répètent les tenants d’une industrialisation intensive de l’agriculture, ces solutions locales peuvent constituer une alternative globale, plusieurs études internationales concluent dans ce sens. Outre les avantages environnementaux (concernant notamment les rejets de gaz à effet de serre),
ces études soulignent les bénéfices sociaux d’un développement agricole qui maintient dans
les campagnes un grand nombre d’actifs. [...] »

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