18/04/2011

La Coordination pour une éducation nouvelle, c'est quoi exactement ?

coordination pour education nouvelle
« Face aux chocs climatique, pétrolier, économique, social, alimentaire qui se conjuguent déjà, la CEN vise à mobiliser pour des solutions alternatives, d’abord locales, au capitalisme globalisé, responsable de la destruction des bases biologiques
et sociales de la vie humaine.

La CEN se conçoit comme un moyen de la participation directe
de la société civile, des habitants(tes), citoyens(nes) “de base” d’abord des dominés,
les plus nombreux, à la formulation des problèmes qui les concernent, mais aussi
à la construction des savoirs nécessaires au projet d’émancipation du marché,
de la technocratie, de la classe politique. Autrement dit, elle se veut utile à une démarche
de démocratie de co-décision pour des solutions d’abord locales, écologiques et sociales,
d’intérêt général, via le budget communal participatif.

Par ce biais, on peut envisager la sortie du capitalisme par le bas,
à commencer par la propriété sociale des moyens de production, de banque, de distribution, des médias et de la production intellectuelle. On peut se passer de l’économie prédatrice.
On peut se passer des banques, des grandes surfaces, des multinationales, de la propriété privée de celles-ci, des médias dominants, de la classe politique…
En réseau avec d'autres, la CEN entend contribuer à l’implication de la société locale, notamment des plus pauvres, dans la reconquête de la plus grande part de son autonomie alimentaire, d’habitation, énergétique mais aussi politique et culturelle.

La CEN ne cherche pas l’intégration aux jeux politiques locaux mais
leur dépassement par la prédominance de la société civile sur le terrain de la démocratie économique et culturelle : ni aménagement du capitalisme en vert, ni retour au keynésianisme des années 60, ni poil à gratter des partis essentiellement avalés
par le système…

Elle cherche de manière cohérente et globale à assécher le marché
et ses dominants au local à commencer par lui "manger" les pieds. Ainsi, par exemple, de l’invitation à constituer des listes comprenant 5 à 10% de la population au minimum, pour la conquête réellement démocratique du pouvoir communal, pour lancer le budget participatif,
pour la relocalisation coopérative de l’économie [par exemple, pour commencer,
des jardins partagés sur des terrains préemptés puis des scop maraîchères, fruitières, d’élevage, et de transformation, en vente directe court-circuitant les grandes surfaces, puis des coopératives de construction et de rénovation en bioclimatique, puis des scop ou SCI avec la commune, de production d’énergie locale, et pour le crédit, stopper les emprunts
aux banques, en drainant du crédit local en caisse coopérative sur un pays voire
un peu plus grand (cf. l’expérience des réseaux Mondragon, les levées de fond
de la foncière Terre de liens...)].

Ceci permettrait de recréer beaucoup d’emplois utiles, de recycler l’argent en circuit local, de reprendre des entreprises en délocalisations en les arrachant aux actionnaires, de travailler autrement, de développer des services publics transformés en agents de développement humain local, de régénérer la terre nourricière, de diviser par 4 ou 5 les émissions de gaz, d’atténuer pour les plus démunis les chocs pétroliers, climatiques, alimentaires qui arrivent, malgré le réchauffement, de passer de la culture spectacle
à la production culturelle par tous, et d’inventer une société conviviale sur la préservation
des bases de la vie. » Voilà comment la CEN se présente brièvement sur son site.

> Pour en savoir plus sur la CEN.

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