12/11 : soirée-débat : L’autogestion. Hier, aujourd’hui, demain. A la Maison des Passages, 44, rue Saint-Georges. 19h.
Entrée libre.
13/11 : Journée d’étude :
l'objectif est de mettre en débat différentes problématiques liées à l’autogestion, par la confrontation de plusieurs perspectives, expériences et questionnements. Il s’agit aussi de questionner l’autogestion comme un élément moteur d’un projet de transformation sociale aujourd’hui. 9h15-17h, à la Maison des Passages. L’inscription est nécessaire.
Pour en savoir plus, ICI.
Programme de la journée d'études :
• Table ronde 1 : L’actualité politique de l’autogestion, en France et dans le monde. L’objectif est de s’interroger sur la résurgence de la référence autogestionnaire. La table ronde permettra de mettre en exergue des expériences autogestionnaires concrètes, en France et en Amérique latine, et de proposer une réflexion sur les contextes d’émergence et la portée politique de ces expériences.
• Table ronde 2 : Services publics et autogestion. Quelles formes prend l’autogestion lorsqu’il s’agit non plus de produire des biens, mais de répondre à des besoins sociaux ? Les expériences autogérées peuvent-elles contribuer à promouvoir une plus grande participation des citoyens à la gestion des services publics ? L’autogestion peut-elle constituer une référence pour le développement des services publics locaux dans les collectivités locales ?
• Table ronde 3 : Syndicalisme, questions du travail et autogestion. Quel écho le mot
« autogestion » peut-il avoir aujourd’hui chez les travailleurs ? A quels moments et à quelles conditions l’autogestion peut-elle être un aiguillon dans les luttes syndicales ? Peut-elle être une solution dans des entreprises en difficulté ? Mais aussi, quelles exigences démocratiques dans le travail ? L’autogestion constitue-t-elle une réponse à la crise actuelle du travail ?
• Table ronde 4 : Autogestion, alternatives et pratiques politiques. L’autogestion peut-elle être un aiguillon dans les débats sur les formes d’organisation à construire, sur les liens entre partis et mouvements sociaux ? Quelle place a-t-elle dans un nouveau paradigme politique centré sur le bien commun ? En quoi l’autogestion aujourd’hui peuvent-elle, aujourd’hui, remettre en question les pratiques à l’oeuvre dans les organisations politiques ? Permet-elle de fonder une pratique différente du pouvoir ?
13/11 : Débat citoyen autour du film d’Anne Argouse et Hugues Peyret, Les Fagor et les Brandt, à la MJC du Vieux Lyon, 19h. Entrée libre (il est conseillé de s’inscrire auprès de la MJC). (En 2005, l’entreprise espagnole Fagor rachète Brandt et devient un des leaders du secteur de l’électroménager européen. Les salariés français sont inquiets et redoutent
les licenciements. Mais Fagor n’est pas une entreprise comme les autres, c’est une coopérative. Élire et révoquer ses dirigeants, voter les salaires et la redistribution des bénéfices, c’est le mode de fonctionnement de Fagor. Confronté à la mondialisation,
ce modèle est-il exportable ? Que se passe-t-il quand les 3500 travailleurs propriétaires
de Fagor deviennent les patrons des 3500 employés français de Brandt ?).
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