04/03/2010

Au sommaire de la RILI

Dans le numéro 16 (mars-avril)
de la Revue internationale
des livres et des idées (RiLi),
des sujets très alléchants.

Au sommaire, notamment :
« Comment vivons-nous ? Décroissance, "allures de vie" et expérimentation politique », une longue interview de Stéphane Lavignotte, auteur de La Décroissance est-elle souhaitable ? (éd. Textuel).
« Une écologie de gauche aux Etats-Unis », à propos de Enemy of Nature. The End of Capitalism or the End of the World, de Joel Kovel.
« Arne Næss et la deep ecology : aux sources de l'inquiétude écologiste », à propos de Ecologie, communauté et style de vie.
« Les luttes des indigènes en Bolivie :
un renouveau du socialisme ? »
« Produire le commun ». Entretien autour de Commonwealth d'Antonio Negri et Michael Hardt.
« La fin du monde est-elle vraiment pour demain ? »,
autour d'Effondrement, de Jack Goody.
« Spinoza et la précarité de l'émancipation ».

La Revue internationale des livres et des idées, 5,50 euros.
Par abonnement (1 an : 25 euros), en librairie et dans certains kiosques. Une revue que j'ai découverte récemment. Lancée en
septembre 2007, elle prouve que l'on peut traiter de sujets intéressants, intelligemment, clairement et sans jargon. C'est bien écrit, approfondi et ouvert d'esprit. Chaque sujet est amené par l'analyse d'un livre
(ou d'une autre revue) récemment paru (pas forcément en France).

Sur son site web, quelques actualités, le sommaire et le début de chaque article. Pour mieux savoir qui ils sont, lire leur édito/présentation. Extraits : « (...) Nous avons pour la plupart suivi des cursus universitaires dans des départements de philosophie et d’histoire ; nous avons aussi rencontré en chemin, notamment, l’anthropologie, la sociologie et la psychanalyse ; certains d’entre nous se sont investis dans différents mouvements politiques (mouvement des chômeurs et des précaires, mouvement des sans papiers, soutien aux travailleurs du sexe lors du vote de la LSI, luttes pour l’égalité des populations issues de l’immigration postcoloniale, etc.). Il est possible de dire que pour une part la dimension politique de l’écriture et de la pensée est ce qui nous meut – mais il faut alors immédiatement ajouter que notre appréhension de la politique déborde la politique institutionnelle, ce qu’on appelle habituellement la politique. »

« (...) Il ne s’agit bien sûr en aucun cas de soumettre la production des savoirs à un impératif politique ou à quelque dogme que ce soit, et ce d’autant plus que, en matière de théorie ou de politique, ce qui nous intéresse, c’est avant tout le repérage et l’élaboration des problèmes, ces régions “grises” du savoir et de la pratique où nos certitudes déraillent, où les savoirs établis et les imaginaires sociaux et politiques sont remis en question et contraints de se transformer. C’est là fondamentalement le sens que nous donnons au mot "critique”. Ce n’est pas une mince affaire!»

Nous reviendrons, sans aucun doute, très prochainement, sur ces articles...

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