31/10/2021

Vient de paraître

“La liberté ou rien.
Contre l’État, le capitalisme et le patriarcat”

d’Emma Goldman


« Née dans une famille juive en Lituanie en 1869 et morte à Toronto au Canada en 1940, Emma Goldman a surtout vécu et milité aux États-Unis. "La femme la plus dangereuse d’Amérique", selon l’ancien directeur du FBI J. Edgar Hoover, est une figure majeure de l’anarchisme et de la lutte du début du XXe siècle pour l’émancipation des femmes. Toute sa vie, elle fut une redoutable agitatrice et propagandiste anticapitaliste, anticléricale et antimilitariste.

Regroupant le plus grand nombre de textes d’Emma Goldman traduits en français, cette anthologie compose un vibrant plaidoyer en faveur du syndicalisme révolutionnaire, de l’athéisme et de l’égalité entre les sexes, ainsi qu’une charge implacable contre le patriotisme et le puritanisme. Emma Goldman y prend entre autres la défense de la pédagogie anti-autoritaire de Francisco Ferrer, critique sévèrement le pouvoir bolchevique en Russie et s’en prend au système carcéral, preuve d’un échec social collectif.

Ces textes ont une valeur historique et font écho à des préoccupations et des luttes d’aujourd’hui. Ils sont présentés par Francis Dupuis-Déri et traduits par Thomas Déri, à qui l’on doit L’anarchie expliquée à mon père (Lux, 2016).

Table des matières
    • Introduction. «La femme la plus dangereuse d’Amérique»
    • Ce que je crois
    • Ce que l’anarchisme représente vraiment
    • La psychologie de la violence politique
    • La prison: un crime social et un échec
    • Une nouvelle Déclaration d’indépendance
    • Une femme sans pays
    • Le patriotisme: une menace à la liberté
    • Francisco Ferrer et l’École moderne
    • Mes deux années en Russie
    • Le syndicalisme: la menace moderne pour le capitalisme
    • La philosophie de l’athéisme
    • L’hypocrisie du puritanisme
    • La traite des femmes
    • Le suffrage des femmes
    • La tragédie de l’émancipation des femmes
    • Du mariage et de l’amour
    • Ma vie valait-elle la peine d’être vécue?

Éditions Lux, 368 p., 18 €.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire